Une passionnante découverte du passé thermal de la cité

La visite historique de la cité a été un temps fort incontournable des Journées européennes du patrimoine dans la cité thermale.

Si la ville compte peu d’édifices anciens, il n’en demeure pas moins qu’elle possède une histoire fort riche. Pour la vingtaine de personnes, malgré un temps peu engageant, cette sortie de samedi 17 septembre en aura été une fois encore la révélation. C’est au thermalisme que la ville doit son histoire dans les temps les plus anciens. Parti de la position géographique de la cité thermale sur le plateau de Langres, au pied de la symbolique fontaine à deux têtes du parc des sources et de l’ancienne buvette à eau, le guide expert Michel Thénard a développé la richesse des eaux thermales (“Légende, cultes, propriétés thérapeutiques et histoire du thermalisme des Gaulois à nos jours”). Puis la déambulation a conduit à remonter le passé de l’hôpital thermal des armées, en ayant accuilli dès 1 735 les soldats de Louis XV éprouvés par les guerres avant de gagner les hauteurs de la ville pour en comprendre la structure, à l’image de la proue d’un navire. Chemin faisant, ont été évoqués, le voyage de Diderot à Bourbonne, l’épopée du franco-canadien, Maurice Constantin Weyer lauréat du Goncourt 1928 qui disait  : « Mon petit bourg natal est une conquête de l’homme sur la forêt  », et la reconnaissance du curiste Chevandier de Valdrome à la ville thermale. Sur la hauteur, les visiteurs ont pu mesurer l’emplacement stratégique de la cité aux confins des trois provinces et imaginer là ce que pu être le premier temple païen sans doute dédié à Borvo, puis le château-fort au VIIe siècle du roi de Bourgogne pour combattre son frère roi de la proche contrée d’Austrasie. Le musée a dévoilé ses collections, de peintures d’artistes locaux à renommée nationale d’un côté et, de l’autre, ses pièces archéologiques. Une révélation pour les visiteurs : le nombres d’ex-votos et l’ampleur des chapiteaux des thermes gallo-romains.