Nécrologie : Georges Monneret
Les obsèques de Georges Monneret ont été célébrées vendredi 16 septembre, en l’église Notre-Dame en présence d’une assistance fort étoffée et d’une délégation de porte drapeaux.
Georges Monneret, demeurant rue du Capucins, est décédé mardi 13 septembre, à l’âge de 89 ans au Centre hospitalier local après un court séjour.
Né le 5 mars 1933 à Bourbonne-les-Bains, il a effectué son apprentissage en ferronnerie d’art auprès de M. Gérard rue du Moulin. A 17 ans, il s’est engagé comme militaire de carrière avec de multiples affectations, notamment de Luxeuil à Berlin, en passant par Madagascar, la Roumanie et enfin Ris-Orangis.
C’est à Belfort qu’il a rencontré Marie-Louise Soller, dite “Marlyse”. Le mariage a été célébré le 13 mai 1955 à Altkirch (Haut-Rhin). De leur union sont nés six enfants : Christian, Richard décédé à l’âge de 2 mois en 1956, Pierre disparu à l’âge de 2 ans en 1960, Françoise, la seule restée dans la cité thermale, Isabelle et Eric. Le cercle familial s’est agrandi avec la venue de douze petits-enfants et douze arrière-petits-enfants.
A nouveau, le malheur s’est abattu sur la famille avec la disparition de trois petits-enfants : Fabien, puis Julien, tous deux peu après leur naissance, et Guillaume fils de Françoise, le 19 août 2012 à l’âge de 25 ans, suite à un accident de la circulation.
Après sa carrière militaire, Georges a œuvré pour Interpol pendant trois ans et demi à Châteauneuf-sur-Loire (Loiret). Ensuite, il a habité Senlis, travaillant dans une entreprise de tourets pour les cables électriques. Il a rejoint Versailles pour la société Epsilon, spécialisée dans la réalisation de plans urbains et de bulletins municipaux, comme VRP sillonnant toute la France, y compris la Corse.
En 1975, la famille s’est établie d’une manière définitive à Bourbonne-les-Bains, d’abord au Prieuré et enfin rue des Capucins, où il avait réussi à faire pousser un bananier qui avait produit des régimes.
Infatigable, avec son épouse, il avait exploité pendant sept années le café du Balcon, grande rue.
Adorant conduire, il a œuvré au sein des taxis ambulances et pompes funèbres Borel, puis chez Elie et Didier et enfin aux taxis Bernard Denis, prenant un retraite amplement méritée à l’âge de 82 ans.
Georges Monneret s’adonnait au bricolage, à la pêche, à la cueillette des champignons, mais aussi à la philatélie et fit partie du club d’échecs. Il fut aussi porte-drapeau pour les associations patriotiques, étant notamment titulaire de la Médaille militaire.
Il laisse le souvenir de sa gentillesse et de sa serviabilité hors pair, à l’image de sa discrétion, répondant toujours présent aux diverses sollicitations. Il était par ailleurs fort attaché aux valeurs familiales. Il avait eu le malheur de perdre son épouse le 26 mars 2021. A ses enfants et à toute la famille, nous présentons nos condoléances.