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Le béhourd envoie du lourd !

Pour l’instant, les Chaumontais s’entraînent en équipement « soft » et non en armures lourdes, notamment pour des raisons de coût et d’approvisionnement.

L’association Chaumont béhourd est l’une des dernières associations sportives nées sur Chaumont. Elle propose du combat médiéval en équipe à 5 contre 5. Ultra-physique… et impressionnant.

« Le béhourd est une forme de combat médiéval, au cours duquel des équipes s’affrontent en armure complète, à pieds, avec des armes en acier qui ne sont ni pointues, ni tranchantes. » ce qu’on peut lire sur le site de la Fédération française de béhourd. Figurez-vous qu’à Chaumont, une association a vu le jour en décembre 2021. Figurez-vous aussi que Saint-Dizier a organisé des championnats de France de la discipline, de 2016 à 2019, au parc du Jard.

Saint-Dizier a accueilli les championnats de France pendant quatre ans au Jard. (Photo d’archives)

« C’est justement en nous rendant à Saint-Dizier qu’on a découvert le béhourd. Quand l’association dont je faisais partie, les Tomb Raiders (roller-hockey) à Chaumont, a cessé son activité, on s’est réunis et on a eu l’idée de lancer une association de béhourd, parce que ça nous avait plu », raconte Thierry Geuze, le président de Chaumont béhourd. Pour l’instant, l’association et ses six adhérents jouent du ‘‘système D’’ pour s’entraîner, dans un local privé mis à disposition par l’un des membres. Toutefois, l’obtention d’un créneau au gymnase du lycée De-Gaulle pourrait se concrétiser dans les semaines qui viennent.

Armures lourdes et casques médiévaux à vision restreinte

Concrètement, ce sport de combat met aux prises deux équipes de cinq, en rounds de cinq minutes. L’objectif est de mettre les adversaires au sol, avec trois points de contact. « C’est du full contact, mais extrêmement réglementé », raconte Thierry Geuze. En compétition, les participants s’affrontent ainsi en armures lourdes, avec des armes de type hache à deux mains, épée ou fauchon. Ils portent également un casque médiéval, à vision restreinte.

« Les équipements sont vérifiés minutieusement. Ils doivent également respecter l’histoire et ne pas être anachroniques. Un comité y veille. Par ailleurs, les armes sont émoussées pour ne pas blesser », précise encore le président de l’association. Techniquement, Chaumont Béhourd, tout nouveau-né, se limite pour l’instant aux entraînements, avec un équipement en mousse, des gants, des protège-genoux, un casque et une coquille.

« Il s’agit d’un sport extrêmement physique. C’est super bon pour le cardio », plaide Thierry Geuze. « On s’approche beaucoup de la lutte, en effectuant pas mal de balayages. C’est également un sport de stratégie, où il faut créer le surnombre ». Pour en découvrir davantage, rien de plus simple : contacter le 06.73.55.20.34. Les entraînements ont lieu le lundi soir, à 20 h 30.

Delphine Catalifaud

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