Déchets : Nettoyons le 52 a été bien suivie
La troisième édition de Nettoyons le 52 n’a pas été vaine. Plusieurs opérations ont été menées hier, dimanche 11 septembre comme autour du lac de Charmes où à Langres avec des mauvaises surprises.
Vous étiez plus de 250 personnes dans le département à avoir répondu à l’invitation Nettoyons le 52, hier dimanche 11 septembre. Une très belle participation pour cette troisième édition de cet acte éco-citoyen. Initiée par le langrois Valentin Maret, l’opération de nettoyage est maintenant reconnue de tous. Et surtout, son intérêt est maintenant bien compris. D’autant qu’elle émane de gens jeunes dont la notion de protection de l’environnement résonne fortement dans leur conscience. Ainsi, hier dimanche 11 septembre, pas moins de onze actions étaient répertoriées dans le département. «Nous avons eu depuis des appels de mairie qui nous signalaient des dépôts sauvages. On ne peut pas répondre à tout notamment lorsqu’il s’agit de dépôt généré par des professionnels qui viennent jeter des déchets en pleine nature», fait remarquer Valentin Maret.
Nettoyons le 52 découvre une décharge cachée par la végétation
Parmi les actions prévues, une à particulièrement retenue notre attention car elle se perpétue depuis plusieurs années. En effet, les habitants de Charmes-lès-Langres sont soucieux de l’environnement de leur lac. «On avait fait un ramassage de déchets, il y a une vingtaine d’années autour du lac, et là on avait retrouvé de tout et en quantité», se souvient Christophe. Depuis, la situation tant à s’améliorer. Hier, ils étaient une trentaine d’habitants, enfants et parents, à enfiler des gants pour la bonne cause. Le résultat reste déplorable même si cela va dans le bon sens.Palette, tambour de machine à laver et autres morceaux de ferraille ont été récoltés. Mais le plus impressionnant était à Langres dans le bosquet entre l’allée des Marronniers et le Chemin Miraux. Sur moins de 700 m, la vingtaine de participants a pu constater ce que le mot désinvolture signifie
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. «On a l’impression que les gens jettent par la fenêtre de leur voiture des déchets», constate une participante les bras encombrés de canettes de bière en alu. Antoine et Cédric participe à l’opération depuis son lancement. Et la quantité de déchets ramassés ne les surprend pas plus que cela. «Ce qui est choquant, c’est que constate que cette pollution est d’origine humaine, elle aurait pu être évitée», souligne Laurent. «Je me balade souvent et régulièrement je ramène un sac de déchets que je trouve sur mon parcours», ajoute Cédric.
Dans ce bosquet, les participants sont tombés sur de vieux vestiges de cabanes de jardin comme une gazinière, un broc à eau et d’innombrables bouteilles de vin.
L’ensemble des déchets ramassés et triés a été remonté en bordure de l’allée des Marronniers pour que les services techniques les emportent aujourd’hui. Mais il en reste tant que l’opération n’est pas prête de s’épuiser…
Ph. L.