« L’outil numérique n’est pas une menace mais un complément »
CULTURE. A Saint-Dizier ce vendredi, la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, s’est félicitée de l’inauguration du Muse, le nouveau musée bragard qui s’appuie sur les nouvelles technologies pour mettre l’art à portée de tous, et notamment des jeunes.
« Ah oui, on connaît vos dessins, bravo ! », s’exclame-t-elle devant l’illustratrice Cécilia Sullivan qui lui est présentée. L’univers de la culture, Rima Abdul-Malak, la ministre nommée il y a trois mois rue de Valois, le connaît bien. Elle baigne dedans depuis 21 ans, notamment comme collaboratrice de l’adjoint à la Culture de la Ville de Paris, comme attachée culturelle aux Etats-Unis et, surtout, comme conseillère auprès de l’Elysée. « On nous dit « tout le budget de la culture est à Paris », ce n’est pas le cas », a assuré la ministre, à l’issue de la visite de Muse (lire en page Saint-Dizier). Et pour elle, l’initiative bragarde, fruit de l’« alliance entre une volonté politique, une vision, et le meilleur de nos institutions nationales », le démontre. « Il n’y pas forcément sur tous les territoires un alignement des planètes, mais à Saint-Dizier, nous l’avons », a poursuivi la ministre franco-libanaise, avant de rappeler la priorité de son action : la jeunesse.
« Monde des écrans »
« Comment les sensibiliser à la culture ? Comment utiliser les technologies et le monde des écrans pour les amener à une meilleure connaissance de l’Histoire, du patrimoine, des oeuvres d’art ? » : tels sont les défis qui se présentent, et un projet tel que Muse y répond. Mais la ministre l’assurera lors d’un point presse : l’outil numérique ne saurait remplacer « la circulation des oeuvres en chair et en os », à l’exemple du Pompidou Mobile passé jadis par Chaumont et qui « existe toujours ». Les nouvelles technologies, « ce n’est pas une menace, c’est un complément », a-t-elle estimé, avant de déambuler en centre-ville derrière le maire, Quentin Brière.
Le couvent des Ursulines qui accueillait les ateliers de l’Association bragarde des arts plastiques, la fontaine Wallace déplacée provisoirement devant la mairie sont quelques-uns des éléments du patrimoine bragard qu’a pu découvrir Rima Abdul-Malak, particulièrment fière de voir son nom sur une plaque depuis qu’elle est ministre.
L. F.
Deux nouvelles ministres attendues à Saint-Dizier
Ce n’est pas une, mais trois visites ministérielles qui seront faites à Saint-Dizier durant le mois. En effet, dans le cadre des Rencontres des villes moyennes, sont attendues, les 28 et 29 septembre, Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, puis Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports.