Stéphanie Rymkiewicz, de Langres à la Nouvelle-Zélande
Octobre 2013. Stéphanie Rymkiewicz, passionnée de voyages depuis toujours, tombe sous le charme de la Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui, la Langroise installée à l’autre bout du monde occupe un poste d’assistante de direction dans un bureau d’études à Auckland.
Fismes (51), Joinville, Langres… Les Rymkiewicz déménagent au gré des affectations du papa gendarme : « J’ai été scolarisée en fin de CE1 à l’Ecole des Ouches, puis au collège et au lycée Diderot où j’ai obtenu un BAC STT administration. »
Août 2009. BTS en poche, Stéphanie débute à la CPAM de Chaumont et, très vite, ressent des envies d’ailleurs : « En 2011, j’ai rejoint une amie qui était fille au pair en Australie. En 2012, j’ai visité l’Egypte et la côte Ouest des Etats-Unis (Las Vegas, San Francisco, Los Angeles, le Grand Canyon, …). En avril 2013, je suis partie deux semaines à Hawaï (une semaine sur l’île de Maui et une semaine sur l’île d’Oahu). »
Des voyages, des aventures, des rencontres… En octobre 2013, Stéphanie en redemande et s’offre une année sabbatique pour découvrir la Nouvelle-Zélande : « En deux mois, je fais le tour de l’ile du Nord en bus puis arrivée sur l’ile du Sud, je décide d’acheter un van pour être plus autonome. En cinq mois, je fais le tour de l’ile du Sud puis je m’arrête à Christchurch en essayant de trouver des petits boulots (de juin à septembre 2014). Je pars ensuite à Bali, à Sydney pour revenir sur Auckland. Au retour, je m’arrête à Hong-Kong. »
A la cool…
Assistante en ressources humaines chez Lidl puis assistante de direction dans l’entreprise Moteurs Leroy-Somer… L’oiseau semble se poser à Angoulême mais que nenni ! « En octobre 2017, je vends mes meubles, quitte mon logement et mon boulot pour repartir en Nouvelle-Zélande. Avec un visa touriste, c’est très risqué ! Je m’arrête à Auckland, la plus grande ville du pays pour avoir plus de chance de trouver un travail. »
La française en exil débute dans cette commune située sur l’île du Nord en tant qu’assistante de direction puis devient manager projets à Christchurch sur l’île du Sud : « La façon de travailler en Nouvelle-Zélande est plus cool. J’ai régulièrement des entretiens d’évaluation devant un café avec mon manager (un par mois). La compagnie est très flexible, par exemple je peux travailler 7 heures le lundi et 9 heures le mardi. Nous avons 4 semaines de vacances et 12 jours fériés. Le 12e a été mis en place cette année, appelé « Matariki » pour fêter le nouvel an maori fin juin. »
Séparée de près de 20 000 kilomètres des siens, Stéphanie gère au mieux l’éloignement : « Je rentre tous les deux ans et mes parents me rendent visite également tous les deux ans. Le décalage horaire important (10 heures) ne facilite pas les contacts en visio. De manière générale, je gère plutôt bien l’éloignement, je pense rester encore quelques années en Nouvelle-Zélande. »
De notre correspondant Serge Borne