Succès total pour le festival Caph’Arts’Naüm à Lafauche
Samedi 27 août, pour la seconde et dernière journée de la 7e édition du festival Caph’Arts’Naüm, proposé par l’association les An’ARTS Chroniques, le succès était manifestement au rendez-vous. Il y avait déjà un public bien fourni dès le premier spectacle à 17 h 45 et des arrivées ont encore été enregistrées aux alentours de 20 h 30. Les prestations ont duré jusqu’aux environs de 2 h du matin.
Dès le début de cette seconde journée, le public a été mis en condition, riant à gorge déployée et l’on pouvait entendre des tonnerres d’applaudissements. Deux acteurs de la compagnie suisse Les Batteurs de pavés, dans le cadre d’un spectacle de rue, se sont attaqués à Hamlet, mais avec une adaptation très humoristique. Il y a eu une interaction avec le public qui a bien su jouer le jeu. C’était truculent ! Comme la veille, bon nombre de spectateurs se sont dirigés vers l’espace buffet-buvette pris d’assaut. D’autres se sont dirigés vers les spectacles permanents. Pour le deuxième spectacle, une côte était à gravir. Mais la fatigue s’est vite envolée devant le talent de la danseuse de la compagnie Les Malles (Suisse), déjà admirée la veille. Elle dansait en solo. Les spectacles se sont enchaînés durant la soirée avec des moments qui resteront dans les mémoires, par exemple avec la compagnie Typhus Bronx (Suisse). Solo, clown caustique, dans la scène des jardins disparus, raconte la petite histoire « qui va te faire flipper ta race ».
« Chaque coup d’œil est une œuvre d’art »
Parmi les spectateurs, une comédienne et metteur en scène de théâtre contemporain à Strasbourg, venant pour la première fois, a trouvé le cadre « hyper-poétique » car chaque scène se déroulait dans un milieu naturel et historique. Elle a également souligné la gentillesse et la bonne humeur des organisateurs. A ses côtés, Gil, jouant du trombone dans l’orchestre tout-puissant Marcel Duchamlp (quatorze instrumentistes suisses et français qui se sont produits en concert après 22 h 30) a ajouté : « Ce n’est pas la première fois que je viens. C’est simplement agréable. » « La décoration, parfaitement intégrée dans le cadre du château, est magnifique. Chaque coup d’œil est une œuvre d’art. De plus, quel que soit l’endroit du château où l’on se trouve, on a une vue panoramique et l’ensemble contribue à la magie de ce festival », a indiqué une femme, aux doigts d’or, artiste locale qui a dépassé les frontières du département, sachant peser ses mots lorsqu’elle parle d’art.
Belle fréquentation
Au-delà des spectacles, de très nombreux échos élogieux ont été émis sur la restauration, préparée par une équipe ayant eu à cœur de satisfaire au mieux les papilles avec des produits exclusivement locaux. Mission réussie ! « Un vrai capharnaüm, un vrai bazar. Notre objectif de partager, de créer de la culture au sein de la communauté, de faire rire, a été atteint. En matière de fréquentation, des spectateurs sont venus d’un peu partout de France. Nous souhaitions arriver à nos résultats de 2019. Nous ignorons encore le nombre exact d’entrées mais il devrait être très satisfaisant. Un grand merci aux très nombreux bénévoles, dont beaucoup ne sont pas de l’association, ils nous ont apporté un concours inestimable », a ponctué l’équipe dirigeante qui a pour présidente, Ophélie Joly.
De notre correspondant