Wassy : la Blaise a retrouvé sa quiétude

Environnement. Conformément à la loi visant à supprimer les ouvrages hydrauliques devenus obsolètes, le Syndicat mixte du bassin de la Marne et de ses affluents (SMBMA) a engagé des travaux importants en supprimant le vannage, situé sur la Blaise dans l’enceinte la fonderie de Wassy, redonnant ainsi à la rivière une vie normale permettant une continuité écologique naturelle.

Débutés fin juillet, les travaux de démontage du vannage touchent à leur fin et devraient être complètement terminés pour la fin août. Cependant, avant de procéder à l’effacement du barrage, le SMBMA a dû, au préalable, installer deux poches de 120 m³ chacune ainsi qu’un poteau d’incendie à l’entrée de l’usine. Ces équipements visent à assurer la sécurité incendie la fonderie.

Grâce à ces travaux conséquents, la Blaise a retrouvé un nouveau lit complété par la création d’une banquette, de part et d’autre, réalisée à partir des graviers récupérés.

Dans la foulée, des travaux du même type ont été réalisés sur le bief de l’usine. Ce nouvel aménagement vise à créer un ensemble qui permettra de concentrer les flux en période d’étiage. Enfin il a été procédé au comblement des fosses, qui s’étaient créées au fil du temps, ce qui a nécessité environ 200 m³ de remblais. Cette condamnation des fosses était indispensable pour éviter que la faune piscicole ne reste coincée.

Ces travaux d’envergure ont été réalisés par l’entreprise Sethy, société spécialisée dans les aménagements fluviaux et de gestion des milieux naturels, représentent un coût avoisinant les 205 000 €, financés à hauteur de 90 % par l’Agence de l’eau Seine-Normandie, les 10 % restant étant répartis entre le SMBMA et la fonderie.

Présent lors de la réunion de chantier le jeudi 25 août, Joël Agnus, président du SMBMA, s’est dit satisfait par ces réalisations, notamment pour la mise en place des réserves d’incendie, ce qui sécurise l’usine. Il a également rappelé que les communes devront être de plus en plus vigilantes pour assurer leur sécurité vis-à-vis des incendies.

De notre correspondant André Michel