Nécrologie : Jeannine Savouret
Née à Bourmont le 26 janvier 1930, Jeannine était la seconde d’une fratrie de cinq enfants et la première des trois filles, d’Emile et Gabrielle Galland, plombier et quincaillier. En tant qu’aînée, Jeannine a travaillé dans les champs et a élevé sa jeune sœur en cette période de guerre. En 1950, elle a rencontré un jeune agent du Trésor public travaillant à la perception en face de la quincaillerie. Roger Savouret venait de Merrey et avait 22 ans. Ils se sont unis le 9 septembre à Bourmont. Jeannine Savouret a continué d’aider sa mère à la quincaillerie. Son foyer s’est agrandi avec la venue de son fils unique en 1955, Philippe. Roger Savouret a été nommé à la perception de Châteauvillain où le foyer s’est installé. Passionnée par le commerce, Jeannine Savouret a travaillé dans la boulangerie de M. Sommer, dit “Finot”. Elle s’est beaucoup plu à Châteauvillain où Philippe a fréquenté la maternelle toute proche pendant que Roger s’impliquait dans la vie locale. En 1958, nouvelle mutation, direction Nogent. L’école des sœurs a été aménagée pour y loger le Trésor public (aujourd’hui la médiathèque) et à l’étage deux appartements ont été créés dont un a été occupé par la famille Savouret en 1961. Le 29 juillet 1964, elle a eu la douleur de perdre brutalement son époux âgé seulement de 36 ans. Jeannine Savouret a déménagé au Gai logis puis a été embauchée comme vendeuse aux Galeries nogentaises. Elle a été ensuite employée dans la supérette “les Coop” puis a travaillé au Lien jusqu’à sa retraite en 1990. Entre-temps, en 1970, Pierre Coupat est venu égayer le foyer qui s’est installé rue de la Perrière. Jeannine Savouret était passionnée par son jardin et ses fleurs surtout les roses. En 1995, elle a eu la douleur de perdre Pierre Coupat. Plutôt casanière et réservée, elle se baladait tout de même dans Nogent avec des copines. Reconnue comme une petite femme pleine d’énergie, n’arrêtant pas de trotter, son âge en surprenait plus d’un. Le décès de son frère en 2019 l’a beaucoup l’affectée. Le poids des ans s’est fait sentir. De moins en moins mobile, son état s’aggravant, elle a dû être hospitalisée mi-juillet où elle s’est éteinte samedi 20 août. Un dernier hommage lui sera rendu en l’église de Nogent-le-Haut jeudi 25 août, suivi de son inhumation au cimetière de Bourmont. Nous présentons nos condoléances à son fils Philippe ainsi qu’à la famille.