Le grand retour de la foire de Montigny ce 25 septembre

Evénement. La Foire de Montigny fait son grand retour le dernier dimanche de septembre. L’organisation a quelque peu changé pour un nouvel élan. A ne pas rater : des combats de vaches d’Hérens.

Plus que centenaire puisqu’âgée de 113 ans, la foire de Montigny a failli ne pas survivre à la crise sanitaire mais, après deux années d’interruption, elle revient le dernier dimanche de septembre. Annette Richard, la nouvelle présidente de la Fédération des éleveurs, en est très fière et parle d’une volonté commune des éleveurs bovins et chevalins.

D’ailleurs, dans la nouvelle équipe, elle s’est entourée de deux vice-présidents ; Bruno Bablon pour le collège chevaux et Quentin Millet pour les bovins. Mélanie Flammarion et Karine Bablon en trésorière viennent compléter le cercle proche.

La foire aurait pu disparaître

Annette Richard insiste : « la plus grande foire du département aurait pu disparaître mais Michel André, un ancien président, a poussé à la reprise ainsi que Jean-Luc Vauthier. Il est un acteur très actif en conseils et pour accéder à des aides financières ». Elle n’oublie pas de citer également la mairie de Montigny qui soutient pleinement le projet.

Durant cette journée, les 10 à 20 000 visiteurs retrouveront la présentation de la race limousine et le concours interdépartemental en charolais. D’ailleurs, la race simmental va « copier » les charolais en ouvrant son concours à d’autres départements. Seront présents la Meuse, les Vosges, la Haute-Saône, la Côte-d’Or et, évidemment, la Haute-Marne. Ainsi, 45 à 50 simmentals seront présentes.

Cent cinquante camelots attendus

Evidemment, en parallèle, le concours chevalin de race Ardennaise va permettre de mesurer les plus beaux spécimens du secteur. Ils seront une cinquantaine.

Pour cette nouvelle édition, la Foire de Montigny se modernise avec, comme le raconte Annette Richard, la mise en place d’un logiciel pour réserver les stands. Il concerne les éleveurs, les 150 camelots et la cinquantaine de structures para-agricoles. Il est possible de réserver en ligne avec une sécurisation maximale. Le tout permet de professionnaliser l’accès à la Foire.

Annette Richard confie que la plus grande difficulté dans ce renouveau de la foire est de trouver des encadrants pour la mise en place et le nettoyage. Elle est heureuse d’être entourée de jeunes « prometteurs » en pensant à Quentin Millet et Louis Parot.

Frédéric Thévenin

Le combat de vaches d’Hérens

A 13 h et 16 h, la Foire proposera des combats de vaches d’Hérens grâce à la venue des Compagnons de Haute-Savoie.
Les vaches d’Hérens appartiennent à une race ancienne et traditionnelle du Valais. Elles ont un sens de la hiérarchie très développé et un tempérament combatif. Leur robe noire, leur corps musclé et leurs membres courts leur confèrent un charme particulier.

Elles se livrent à des combats durant lesquels la vache la plus forte doit prouver qu’elle mérite d’être décorée en tant que « reine ». C’est de cette particularité qu’est née la tradition des combats de reines qui attire nombre d’éleveurs et de spectateurs.

Réparties en plusieurs catégories en fonction de leur âge et de leur poids, elles se battent instinctivement dans l’arène. Les vaches qui fuient leur rivale ou perdent leur combat sont éliminées. Les combats ont lieu sous la surveillance des rabatteurs pour garantir le bien-être des animaux.

Les concours en bovins et de chevaux se dérouleront en matinée pour un défilé des élevages à 14 h 30. Il sera possible de se restaurer sur place.