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laurent denise
Posté le vendredi 12 août 2022 - 06:01
Une nature sèche c'est une nature MORTE qui chauffe et qui brule ... quand c'est bien VERT c'est bien VIVANT c'est 20°c de moins et ça ne brule JAMAIS : la SEULE et UNIQUE façon de baisser les températures c'est d'arroser (20°c de moins, l'évaporation de l'eau absorbe 60% de l'énergie solaire) ...

Humeur de Frédéric Thévenin – La guerre de l’eau a commencé

Le retour de la pluie est annoncé après le 15 août avec une trentaine de litres au m2 en Haute-Marne. Que Dieu entende ceux qui y croient ! Ce serait une délivrance pour ceux qui connaissent et chérissent la nature et qui voient les pâtures, les forêts, les animaux et les agriculteurs en grande souffrance.

Peu importe la quantité, le débat autour de l’eau et de sa gestion ne fait que commencer et, inévitablement, il va tourner en guerre dès qu’il sera question de priorité entre des écologistes qui s’opposent systématiquement à la construction de bassins qui se font pourtant partout ailleurs en Europe et les agriculteurs qui, sans eau, ne peuvent rien produire.

L’actualité très récente montre que le débat va être sanglant. Alors que le Grand Est est le château d’eau de la région parisienne, elle se soumet à des restrictions alors que Paris arrose allègrement ses pelouses, alimente ses canaux et fait jaillir ses fontaines. Le placement de l’Ile-de-France au niveau 1 de vigilance sécheresse n’y changera rien puisqu’il n’est pas contraignant.

De toute façon, le tourisme parisien et la capitale l’emporteront toujours sur l’agriculture en amont. Alors que la Haute-Marne sèche sur pied, le Der qui est rempli à ras-bord en témoigne. Les parisiens peuvent continuer à se donner à leurs ablutions sans s’inquiéter.

Autre exemple : les deux réserves d’eau agricole qui ont été vandalisées en Vendée ce 9 août. Les bassines de 857 000 m³ et 783 000 m³ ont été percées. Elles sont uniquement destinées à l’irrigation agricole. L’eau est stockée l’hiver pour être utilisée l’été mais l’agriculture étant l’ennemi d’associations environnementales, ces dernières préfèrent laisser la nature souffrir et préfèreront sans doute importer des produits irrigués d’ailleurs et notamment d’Espagne. Pour info, les maires étaient prévenus de ces agissements puisqu’ils avaient demandé une surveillance accrue des gendarmes.

Enfin, tout prêt de nous, au nom des règles administratives et de l’absurdité étatique, il est interdit d’abreuver les animaux dans la réserve intégrale du Parc national. Les chasseurs et les agriculteurs s’en émeuvent en voyant les chevreuils littéralement crever de soif. Ils les ramassent et rappellent à quel point les décideurs parisiens qui ont les pieds dans l’eau de Haute-Marne ne connaissent pas la réalité du terrain.

Frédéric Thévenin

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