Anne-Charlotte Vagnerre, le jour où tout a basculé… dans la diététique
En 1998, Anne-Charlotte Vagnerre a 7 ans lorsqu’un drame de la route engendre des troubles du métabolisme et de l’alimentation chez son père. La famille instaure alors un plan nutritionnel… Une contrainte pour le papa, la naissance d’une vocation pour la fillette.
Fille unique, Anne-Charlotte Vagnerre se construit à Bologne et développe dès l’enfance une passion pour la cuisine : « Nous avions des séances de cuisine dès la maternelle. Enfant, je savais me débrouiller pour faire les crêpes, allumer le four et faire un gâteau pour le goûter. En 2017, j’ai participé à un concours de macarons amateur durant lequel j’ai rencontré deux grandes figures de la pâtisserie que sont Franck Fresson et Christophe Felder ! Une superbe expérience qui n’a fait que m’inciter à continuer. »
Lorsqu’elle ne cuisine pas, Anne-Charlotte montre de belles dispositions à la piscine municipale de Bologne : « De nature très anxieuse, je n’ai jamais pratiqué le sport en compétition car il m’a toujours été impossible de maîtriser mon stress malgré un bon niveau de nage. J’ai pratiqué ce sport en loisirs. »
En 1997, un drame de la route secoue la famille Vagnerre : « Après un grave accident de sa sœur, mon père va déclencher un diabète de type 1. A côté de ça, j’ai également vécu les problèmes de poids de maman qui a tout essayé pour perdre ses kilos. J’ai 7 ans et j’enrichis mon vocabulaire avec le mot diététique. »
En 2010, la lycéenne s’oriente vers un BTS diététique à Reims : « La tête dans les bouquins, très peu de sorties, une ambiance à l’école pas géniale, l’arrêt de la natation… Et pourtant, je suis sûre de mon choix. » Diplômée en 2013, Anne-Charlotte commence à exercer dans un centre de rééquilibrage alimentaire à Troyes puis, un an plus tard, rejoint la structure de Chaumont pour quatre ans.
Le 10 janvier 2018 Anne-Charlotte décide de voler de ses propres ailes. Elle s’installe à son compte en tant que diététicienne nutritionniste libérale à Chaumont : « J’aime apporter mon aide, être à l’écoute, voir ressortir les patients avec le sourire, leur transmettre mes connaissances et ma passion. »
La crise du Covid met à mal la belle dynamique mais la diététicienne garde le lien : « J’ai commencé à tourner de courtes vidéos de mon quotidien durant la crise. Puis ces vidéos en reprenant le travail sont devenues virales et j’ai décidé de les continuer en parlant diététique et en donnant tout plein de conseils ! »
Alimentation végétarienne, végétalienne, accompagnement du sportif, syndrome d’intestin irritable, éducation thérapeutique du patient, hyperphagie, boulimie… Aujourd’hui, la Chaumontaise multiplie les formations. Passion quand tu nous tiens !
De notre correspondant Serge Borne