L’aviez-vous reconnue ?
Zoom avant – zoom arrière. Pendant tout le mois d’août, jhm quotidien vous propose de vous creuser les méninges. Le principe est simple : nous publions chaque jour une photo d’un détail de la ville, en gros plan. À vous, lecteur, de retrouver, chez vous, l’endroit qui a été photographié.
Aviez-vous trouvé l’emplacement du détail publié hier ? Pas facile, on l’avoue volontiers. Il s’agissait du mur de l’hôtel de ville, à proximité des grilles du square Winston-Churchill, face aux locaux de la police municipale.
Mais alors que sont ces graffitis creusés dans la pierre que l’on voit sur l’image, et qui auraient dû vous mettre la puce à l’oreille ? Eh bien, ce ne sont pas vraiment des graffitis mais les traces laissées par d’anciens prisonniers.
Vous avez bien lu, la cour qui sépare la mairie du bâtiment relié à l’Industrie était autrefois fermée. Et la salle des mariages abritait des geôles au 19e siècle, comme l’expliquait Marc Barbier, l’ancien conservateur du musée, dans nos colonnes en 2004. « L’hôtel de ville abritait un corps de garde, avec deux cellules. On y accédait par la porte, qui existe encore sur ce mur de la mairie. Les deux geôles étaient faites pour des courtes détentions. Si les faits reprochés aux individus étaient graves, et qu’il fallait les garder plus longtemps, on les envoyait à Wassy, qui abritait la sous-préfecture alors », nous racontait-il. Dans la cour, pendant leur promenade, les prisonniers ont gravé de nombreuses inscriptions sur le mur de la mairie : des dessins, des noms, des signes religieux. On peut encore les voir aujourd’hui.
Voici donc, ci-dessous, un autre lieu à deviner ! À demain pour la réponse et un nouveau détail à retrouver.