Des “France” réussis pour l’ABCK
Ancerville-Bar-le-Duc est un club qui surprend ! Il a mené 25 de ses pensionnaires aux championnats de France, qui se sont déroulés à Metz du 25 au 31 juillet. Parmi eux, six ont pris part à la finale de Nationale 1.
En premier lieu, Théo Réby a réalisé une performance honorable, en catégorie K1H : sur une cinquantaine de participants, il s’est classé 21e. Il faut dire qu’il avait pris part aux épreuves Slalom et Xtrem, plus tôt dans la semaine, la fatigue a dû s’installer.
Zoé Laurent a effectué le même parcours durant la compétition et a elle aussi accédé à la finale de Nationale 1, dans la catégorie C1D. Elle était opposée à une trentaine d’adversaires et a conclu ses championnats de France au 16e rang. L’ABCK vise allègrement le milieu de tableau !
La finale N1 a également été disputée par Marvin Tulpin, qui concourait en classe C1H. Il a achevé ses “France” à la 31e place. Jean-Charles Hacquart, lui en K1H comme Théo Réby, s’est classé 42e.
Emilien Kempf dans son élément
Comme il faut souvent garder le meilleur pour la fin, comment ne pas parler de la superbe performance d’Emilien Kempf ? Il n’a disputé que la finale N1 à Metz et a accroché une 7e place de haute volée, dans la catégorie C1H.
Cette performance, couplée aux autres bons résultats de l’ABCK, permet au club d’acquérir des points précieux au classement des équipes : le voilà 3e dans le tableau français.
Isabelle Réby, présidente de la formation proche de Saint-Dizier, dresse un bilan plutôt positif des championnats de France. « J’étais un peu déçue, car Théo Réby et Zoé Laurent avaient clairement les armes pour viser plus haut dans le classement. Ils ont participé à d’autres courses et, clairement, la fatigue a pesé dans la balance. »
La présidente évoque bien sûr Emilien Kempf qui « était clairement dans les dispositions parfaites : il connaît parfaitement le bassin de Metz, puisqu’il s’y est beaucoup entraîné là bas. »
La saison de l’ABCK prend une légère pause, avant de reprendre les compétitions d’automne en septembre. La présence aux championnats de France est un motif de fierté pour Isabelle Réby, au vu des différences structurelles avec les plus grosses équipes. « On arrive à tutoyer les plus grandes équipes, alors que nous avons bien moins d’infrastructures. Tout cela donne un bilan très positif de nos compétitions. »
Bastien Dauby
b.dauby@jhm.fr