Quand l’hôtel de Ville voit petit
Le hall de la mairie abrite, depuis le début de l’été et jusqu’à fin août, les maquettes du jeune Roman Kennel, représentant en miniature le parc d’attractions Nigloland, mais aussi quelques monuments emblématiques de la cité de Langres.
C’est l’histoire, en petit, d’une passion qui ne se dément pas. Agé de 18 ans à peine, le jeune Roman Kennel se taille désormais un nom dans la confection d’édifices en miniature, le tout à base exclusive de matériaux de récupération : « Je peux tout utiliser, des cure-dents repeints, du lichen pour faire le gazon, de la pâte à fixe, etc. Dès qu’on me donne quelque chose, je prends ! Il n’y a que la colle utilisée qui est achetée ».
C’est d’abord son amour du parc d’attractions Nigloland (dans l’Aube) qui l’a incité à se lancer. Reconstituant progressivement le parc en miniature, Roman Kennel a même attiré l’attention des fondateurs de Nigloland, touchés par la précision de ses œuvres. Le jeune homme a ainsi pu exposer, début juin, directement dans le hall d’accueil du parc.
Depuis le début de l’été, c’est la mairie de Langres qui expose les œuvres de Roman Kennel, dans la salle d’accueil de l’hôtel de Ville, jusqu’au 25 août. Pour l’occasion, le jeune bachelier — il intégrera l’IUT de Dijon à la rentrée de septembre — a enrichi sa collection de quelques bâtiments bien langrois, comme la porte des Moulins, la tour Navarre (pour laquelle il a passé plusieurs mois à coller 3 400 petites tuiles pour réaliser la toiture) ou encore le square Henryot. « C’est un petit aperçu de ce que je suis en train de réaliser. J’ai mis Nigloland un peu en stand-bye pour me concentrer, cet été, sur les monuments haut-marnais », annonce Roman Kennel, qui espère montrer ses nouvelles créations dans les prochains mois.
N. C.