Le scanner de l’hôpital passé aux rayons X
Santé. Le centre hospitalier de Chaumont, sur un partenariat public-privé, a changé son scanner en investissant dans un outil de nouvelle génération. Pendant quelques jours, l’imagerie se faisait à Langres avec quelques désagréments. Désormais, tout est opérationnel.
Pour ceux qui sont passés par les urgences de Chaumont ces dernières semaines et qui ont dû recourir à un scanner, ils ont eu la surprise de devoir être transporté vers l’hôpital de Langres pour passer cet examen. Rien de dramatique pour chacun exceptées quelques douleurs supplémentaires pour certains. Cette adaptation est simplement une affaire de logistique et d’investissement de l’établissement.
Guillaume Koch, le directeur par intérim des hôpitaux du Sud Haute-Marne, explique que « le remplacement du scanner du GIE Imagerie (partenariat public-privé) était prévu fin juin-début juillet depuis plusieurs mois. Il avait sept ans ». Mais, « l’intervention a été un peu plus longue que d’habitude car des travaux ont été nécessaires » explique-t-il.
Au préalable, plusieurs échanges ont eu lieu avec les urgentistes et les radiologues de Chaumont et Langres pour mettre en place une procédure pour transférer les patients vers Langres.
« L’intervention a été un peu plus longue que d’habitude car des travaux ont été nécessaires »
Guillaume Koch précise : « Les transporteurs sanitaires avaient bien entendu été prévenus tout comme les autres structures du territoire (au sens large) possédant un scanner ». Le démarrage du nouvel outil était programmé pour le 12 juillet au soir mais une panne a entrainé un décalage avec un démarrage durant la journée du 13 juillet.
Quant au scanner, il s’agit d’un scanner Siemens Somatom Go Top d’une vitesse de rotation de 0,33 seconde. Guillaume Koch explique que « l’utilisation est facilitée par un pilotage par tablette et une caméra 3D pour parfaitement positionner les patients ».
Un scanner nouvelle génération
Il possède également une solution d’imagerie spectrale (TwinSpiral Dual Energy) qui permet d’acquérir successivement deux jeux de données à des énergies différentes. Cela fournit donc une combinaison d’informations morphologiques et fonctionnelles dans un seul examen. Et comme le dit le directeur de l’hôpital : « Après, on entre dans des aspects très techniques… »
Il conclut : « Nous sommes bien conscients de la gêne occasionnée par les transferts vers Langres. Toutefois, ces changements d’équipements lourds ont lieu tous les sept ans (éventuellement cinq ans) et permettent ensuite une vraie amélioration de la prise en charge avec des diagnostics plus précis tout en limitant les rayons X ».
Frédéric Thévenin