Longchamp-sur-Aujon : une remorque de paille en feu
Dimanche 17 juillet, en soirée, un tracteur ainsi que sa remorque plateau chargée de 19 bottes de paille carrées a pris feu. L’ensemble circulait alors sur la route départementale 12. Le chauffeur s’est rapidement stationné sur le bord de la route, puis il a décroché la remorque.
Le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Chaumont a été appelé à 19 h 43 pour l’incendie situé entre Maranville et Longchamp-sur-Aujon. Les pompiers de Maranville, de Châteauvillain et de Chaumont se sont déplacés sur les lieux. Les trois équipes de pompiers en intervention sur place équipées d’un Camion-citerne feux de Forêts (CCF) pour les six pompiers de Maranville, de deux camions citerne grande capacité (CCGC), un de 14 000 l et un de 16 000 l pour les six pompiers de Châteauvillain et d’un Véhicule léger (VL) pour Chaumont, sont intervenues sur les lieux. Les opérations se sont déroulées sous le commandement du lieutenant Jérémy Bouvier.
Un agriculteur local est venu porter main forte à l’aide d’un tracteur attelé d’un déchaumeur, pour gratter la terre à proximité de l’incendie et éviter la propagation du feu. Il a également tiré le chariot de paille en feu à l’aide d’un engin télescopique pour le positionner à proximité d’un champ non cultivé et a dépoté les bottes de paille en feu, ce qui a permis aux soldats du feu d’arroser abondamment la paille incendiée.
Trois gendarmes du Peloton de surveillance et d’intervention de gendarmerie (Psig) de Chaumont se sont déplacés sur les lieux de l’incendie pour recueillir les informations nécessaires.
Des agents du Conseil départemental ont installé des panneaux indicateurs. La route a été bloquée à la circulation, une déviation à été mise en place.
La remorque a été endommagée par la chaleur du feu ainsi que le revêtement de la route. L’incendie a provoqué des dégâts matériels, environ 9 tonnes de paille détruites, mais aucune propagation dans la nature et heureusement aucune victime.
L’intervention a duré jusqu’à très tard dans la nuit.
De notre correspondante
Sandra Woirgard