Pêche électrique de contrôle dans le ruisseau du Gravier

La Fédération de pêche de la Haute-Marne poursuit ses campagnes de pêche électrique pour mesurer l’évolution des populations piscicoles des cours d’eau. Ambiance lors d’une action menée du côté de l’Amance.

Ce mardi 13 juillet, l’équipe de la Fédération de pêche de la Haute-Marne s’est déplacée dans le Sud Est du département. Président de l’association de pêche de Laferté-sur-Amance, Florian Poinsel les a accueillis pour une journée de pêche électrique, sur deux stations du ruisseau du Gravier. « Les dernières données que nous avions datent de 2007 », observe Martial Gil, en charge du suivi piscicole à la Fédération.

En matinée, le rendez-vous était fixé entre Vicq et Coiffy-le-Bas, sur une portion de ce ruisseau classé en première catégorie. La truite était le principal poisson recherché, ainsi que ceux qui l’accompagnent habituellement, comme le chabot ou le vairon. A l’issue de la matinée, les avis étaient unanimes. Sans grandes surprises, « toutes les espèces attendues sont présentes, mais en déficit sur cette station. C’était déjà le cas il y a une quinzaine d’années », observe Martial Gil.

Pas de mieux constaté, mais la situation ne semble pas s’être aggravée non plus. Même si les habitats sont nombreux sur cet affluent préservé de la petite Amance, « ce ne sont pas des milieux très productifs en raison de la nature géologique des sols ».

Il y a en outre, peu de courant. Ont été observés : truites, chabots, loches, vairons et le chevesne (pas forcément populaire chez les pêcheurs).

Deux stations emblématiques du cours d’eau

La station pêchée l’après-midi du 13 juillet, en amont, à Laneuvelle, était plus conforme aux attentes des pêcheurs locaux, avec des truites en nombre ainsi que tous les autres poissons d’accompagnement attendus… Mais de façon quelque peu déficitaire.

« Nous choisissons deux stations bien différentes pour avoir une idée de la population pour l’ensemble du cours d’eau », précise Martial Gil.

« Nous effectuons ces pêches électriques tant que le niveau d’eau le permet », reprend l’interlocuteur. Une quarantaine de ces opérations sont menées chaque année, afin de parfaire la connaissance du milieu et de définir d’éventuels axes d’amélioration derrière.

Avec les fortes chaleurs et la sécheresse attendue dans les jours à venir, ces opérations vont provisoirement cesser. Et il n’est pas impossible que des pêches de sauvegarde soient programmées en raison des assecs qui risquent de se multiplier.

S. C. S.