Une fresque pour égayer l’école
AVRAINVILLE
C’est en présence de nombreux parents et de Mme Ménigoz-Vasquez, représentant la DSDEN, que s’est déroulée, mardi 5 juillet, à l’école maternelle d’Avrainville, l’inauguration de la fresque réalisée pour redonner des couleurs à l’école.
La directrice de l’école des Neuf-Epis, Christelle Hautavoine, a commencé par rappeler qu’il y a 26 ans, Nathalie est venue ici à la demande de deux enseignants, M. et Mme Fauchard, qui lui ont demandé de réaliser une fresque à partir de panneaux créés par les enfants. Parmi ces panneaux, il y avait des références littéraires telles que Le Petit prince ou encore Pinocchio. Mais, après avoir subi les affres du temps, les peintures commençaient à s’altérer. La directrice a également rappelé qu’il y a deux ans, Mme Vacheret, inspectrice à Joinville, était venue à l’école d’Avrainville et avait demandé ce qu’il restait à faire pour l’établissement. C’est de cette question qu’est née l’idée de refaire une fresque. Dans la foulée, un Plan d’accompagnement global (PAG) s’est mis en place, en partenariat avec la Drac et les financeurs pour refaire une nouvelle fresque.
Un artiste à l’école
Comme l’a souligné Christelle Hautavoine, c’est un artiste talentueux, Timothée Gouraut, qui est graphiste passeur d’images, et qui a réalisé l’œuvre d’art avec l’ensemble des écoliers du Regroupement pédagogique intercommunal des Neuf-Epis. Au départ, celui-ci est allé se balader avec les enfants pour repérer différentes choses, l’idée étant de se laisser guider par le regard des enfants et ainsi représenter le territoire à travers leur regard. Ensuite, il a expliqué sa méthode de travail avec les gamins pour lister les plantes, les oiseaux et beaucoup d’autres choses faisant partie de notre environnement. Timothée s’est aussi inspiré du Petit Paris de Saint-Dizier dont le mur avait été magnifiquement décoré.
Ensuite, des ateliers ont été mis en place dans les classes, dans lesquels artiste et enfants ont sélectionné les meilleures images pour constituer la fresque. Ainsi, les images parlent d’elles-mêmes et peuvent raconter un territoire. Pour l’artiste, c’est une belle réalisation collective et une belle histoire pour raconter la vie tout simplement.
Pour clore cette cérémonie, c’est à la petite Livia qu’est revenu l’honneur de couper le ruban.