Corbeilles de rue : un enjeu insoupçonné
La semaine dernière, les corbeilles de rue ont été changées au cœur de la cité historique : cette harmonisation du mobilier urbain, avec un soupçon de relocalisation, a concerné l’axe qui va de la Porte des Moulins à La Poste. Explications de l’élue déléguée Sylvie Sarracino.
« On avait recensé les corbeilles existantes, en les cartographiant ». L’élue déléguée Sylvie Sarracino a piloté ce travail, qui visait à changer ces unités de mobilier urbain, avec l’intention de l’harmoniser. « Ça fait au moins 18 ans, soit trois mandatures, que ces corbeilles n’avaient pas été changées… ». Sachant que Sylvie Sarracino a entendu dire qu’il faudrait même remonter encore plus loin dans le temps. « La cartographie a montré que certaines étaient mal positionnées ». Voilà pourquoi des corbeilles ont été déplacées, et il y en a trois à avoir été supprimées. Ensuite, le nombre de modèles existants a été drastiquement réduit. Aujourd’hui, « à la place de 21 », deux ont été retenus en cœur de ville -le souci d’harmonisation précisément.
En quête de la troisième fleur
L’opération a un coût. Un plan d’achat est programmé sur trois ans, qui a vocation à être contenu : le plafond est fixé à 15 000 €. « On va agir secteur après secteur ». Sylvie Sarracino insiste sur l’importance des corbeilles, et notamment dans la cité touristique des remparts. « Cette harmonisation du mobilier urbain participe à la course à la troisième fleur ; la propreté, c’est 60% des critères d’appréciation du jury ». Avant d’ajouter que le travail qu’elle a piloté vient « en complément du plan guide de 2024 avec les îlots de fraicheur ». Enfin, l’élue déléguée souligne que depuis le scrutin de juin, « une brigade est mobilisée le dimanche matin pour vider les corbeilles du centre-ville ».
Fabienne Ausserre
f.ausserreàjhm.fr