Les pompiers en mode solidarité avec le Sud de la France
Sécurité. Ce 5 juillet, douze pompiers de Haute-Marne ont pris la direction du Gard pour aider leurs collègues sur d’éventuels départs de feux de forêt et de broussaille.
Venus des casernes de Saint-Dizier, Wassy, Joinville, Nogent, Chaumont et Langres, douze sapeurs-pompiers de Haute-Marne ont pris la route ce 5 juillet au petit matin pour rejoindre le Gard en raison de risques importants d’incendie. Leur mission entre entièrement dans le cadre de la solidarité entre les services départementaux d’incendie et de secours de France.
Ils ont été appelés du jour au lendemain. En fait, de soir au matin, pour constituer un groupe de feux de forêts. Le colonel Stéphane Jacques détaille l’engagement de deux camions citernes de Haute-Marne et la mise en commun de l’opération avec les pompiers de la Côte-d’Or. Et comme le commandement se fait alternativement au sein des 18 départements du Grand Est, cette fois pour la colonne Est Alpha, il est assuré par la Haute-Marne en la personne du capitaine Clarel Lorain.
« Une guerre de mouvement » pour les pompiers
Ce dernier explique que l’engagement opérationnel débute ce 6 juillet pour un engagement jusqu’au 8 inclus avec « une guerre de mouvement » contre les incendies. Les pompiers mettront les moyens nécessaires en fonction des besoins et avec un seul but : « matraquer les feux naissants ». L’intervention les plus rapide est toujours la plus efficace. Là-bas, les hommes et femmes sont sous le commandement du lieutenant-colonel Jérôme Mutin mais, désormais, la force du réseau des pompiers de France est d’avoir le même référentiel de formation. Les engagés ont tous suivi une qualification “feux de forêt” de niveau 1 à 3 mais aussi pour des conduites d’engins hors chemin naturel et sur la sécurité.
Le colonel Jacques insiste : « un feu de forêt n’est jamais anodin avec des systèmes d’autoprotection et d’autodéfense pour se protéger ».
Pour lui, l’expérience acquise dans cette mission est toujours intéressante étant donné l’évolution du climat. « Nous faisons face à l’évolution des risques étant donné la vulnérabilité des arbres avec les maladies et les sécheresses successives ». Philippe Manet, directeur de cabinet de la Préfecture, parle d’une mission âpre de service public dans cette démarche de solidarité qui engage humain et logistique.
Frédéric Thévenin