Quand Miko s’expose à Langevin-Wallon
EXPOSITION. Les élèves et leurs familles étaient nombreux, lundi 27 juin, à la sortie des classes de l’école Langevin-Wallon, pour l’inauguration d’une exposition sur Miko et sur l’histoire de la famille Ortiz réalisée par les douze classes d’élémentaire et de maternelle à l’occasion du centenaire de l’entreprise.
Avant que le ruban ne soit officiellement coupé, la directrice Loréna Jourdan a félicité les élèves « qui se sont révélés bricoleurs, ingénieurs, inventeurs ». Ce projet a été initié par l’Education Nationale dans une logique de développement de projet de territoire avec une ouverture linguistique et culturelle. Le travail conduit en lien avec l’entreprise et le musée Miko a permis aux élèves d’entrer dans l’histoire de la famille Ortiz et de son parcours migratoire. Ils ont pu également découvrir les différentes phases de développement de cette entreprise familiale connue dans le monde entier. L’exposition des travaux est déclinée en plusieurs langues, dont bien évidemment la langue espagnole, avec le concours des élèves de 4e et 3e du collège Luis-Ortiz. M. Karci, professeur de langue turque, exerçant dans le cadre des enseignements internationaux de langues étrangères, a été associé à ce projet.
Un projet sur deux ans
Les élèves de l’école inscrits à ses cours ont effectué des recherches sur la marque Miko en Turquie, connue sous le nom “Algida” et préparé deux panneaux d’exposition présentant le fruit de leur recherche qui invite à découvrir d’autres saveurs, d’autres textures de glace.
L’exposition voyagera à la rentrée vers le collège Luis-Ortiz. Le projet se poursuivra à la rentrée prochaine avec cette fois une entrée axée sur le packaging et le design, toujours en lien avec l’entreprise, par la mise en œuvre d’un projet d’art globalisé Design graphique. Ce projet associera les classes de cycle 3 des écoles Langevin-Wallon, Lucie-Aubrac et deux classes de 6e du collège Luis-Ortiz qui travailleront avec Eddy Terki, designer graphique dont l’atelier est basé à Saint-Ouen.
De notre correspondant Adrien Jeanson