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Un directeur général des services envisagé à la CCAVM

Le conseil communautaire a été rondement mené même si la question du DGS a interpelé les délégués communautaires.

Communauté de communes Auberive Vingeanne Montsaugeonnais

Politique. Alors que le choix avait été fait en 2020 lors de l’installation du nouveau bureau intercommunal de ne pas recourir à un directeur général des services, la CCAVM semble vouloir évoluer dans son organisation. C’est justement cette question qui a été débattue jeudi 30 juin.

Alors que l’ordre du jour du conseil communautaire s’est déroulé sans grande discussion à l’exception du point sur la délégation de service public sur l’accueil extra-scolaire (voir encadré), les débats ont été plus conséquents lorsque la question de l’évolution des statuts et notamment celle du recrutement d’un directeur général des services est arrivée sur la table.

Expliquant qu’il n’aurait à l’avenir plus autant de temps qu’il en avait jusque-là pour faire du management, le président de la CCAVM, Laurent Aubertot, a indiqué qu’il s’agissait d’un véritable axe de travail. Soulignant que cela devenait nécessaire eu égard aux échanges qui avaient eu lieu lors du séminaire organisé le 16 juin dernier, le président de l’intercommunalité a ajouté que l’arrivée de ce DGS ne serait pas un problème par rapport aux finances.

En effet, Laurent Aubertot a reconnu que l’intercommunalité envisageait de s’appuyer sur le subventionnement lié au poste de chef de projet PTRTE (Pactes territoriaux de relance et de transition écologique) pour alléger la facture. Le président de la communauté de communes déclarant que cela permettait notamment la première année d’avoir une prise en charge complète du salaire.

Une évolution qui amène des interrogations

Ayant présenté ce projet de recrutement, Laurent Aubertot a laissé la parole aux élus, invités à s’exprimer sur cette proposition. Les remarques n’ont alors pas tardé à arriver, certaines personnes présentes se demandant de quelle manière l’intercommunalité pensait faire accepter le fait que la personne recrutée comme directeur général des services puisse bénéficier des aides accolées au poste de chef de projet PTRTE.

Patrick Varney s’est ainsi déclaré surpris de voir « que l’on reparle du chef de projet PTRTE alors que cela avait été écarté ». Par ailleurs, l’élu du Montsaugeonnais s’est demandé pourquoi une telle modification d’organisation des services intervenait au bout de deux années de mandature. « S’il y avait un besoin, il aurait dû être comblé dès le départ. Une fois encore il n’y a pas eu d’anticipation, on est dans de la marche à vue », a précisé le délégué communautaire.

Répondant à son interlocuteur, Laurent Aubertot a, pour sa part, expliqué qu’il s’agissait d’une évolution rendu nécessaire par le boulot qui repose sur les services et par le fait qu’il n’allait bientôt lui-même plus être assez disponible pour encadrer cela.

P. G.

Une DSP sur l’accueil extra-scolaire

Organisée en délégation de service public (DSP), la gestion de l’accueil extrascolaire sans hébergement était à l’ordre du jour du conseil communautaire de jeudi 30 juin. Les délégués de la CCAVM ont eu à se prononcer sur l’adoption du principe de lancement d’une nouvelle DSP pour ce service.

Vice-président en charge des affaires scolaires, Patrice Parisel a expliqué les raisons qui ont motivé le choix de poursuivre en DSP pour l’accueil extra-scolaire. Il a souligné que cette forme de contrat donnait pour l’heure satisfaction « avec des structures locales qui font un bon travail que ce soit la Petite récré, la Grande récré ou l’ADMR ». Expliquant que la possibilité de basculer en régie n’était pas faisable pour la CCAVM, Patrice Parisel a reconnu que le seul point négatif de la DSP était qu’il faut en passer par un marché ouvert et que cela veut dire qu’une structure extérieure au territoire peut candidater. Pour autant, le vice-président a souligné que le travail réalisé par les trois associations locales et les bonnes relations construites au fil du temps étaient de nature à voir cette délégation perdurer.

Favorables à la poursuite de la DSP, les élus et notamment Philippe Rachet, le maire du Val d’Esnoms, ont souligné qu’il fallait être attentif à la rédaction de la délégation car il ne faudrait pas « qu’en retirant de l’accueil extra-scolaire d’un endroit cela ait un impact sur nos écoles à moyen terme ».

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