Renaissances s’étend au centre-ville de Bar-le-Duc
TRIANGLE. Pendant trois jours, du 1er au 3 juillet, Bar-le-Duc va vivre au rythme du festival Renaissances. Après une édition perturbée par la crise sanitaire, cette année, les festivités reprennent leur forme normale mais en s’étendant vers le centre-ville.
Depuis 1997, la ville de Bar-le-Duc accueille le festival Renaissances. Les organisateurs attendent 30 000 visiteurs du 1er au 3 juillet.
Traditionnellement, les spectacles se concentrent dans la ville haute, cœur historique de Bar-le-Duc. Mais en 2020, le festival, contraint de changer ses habitudes en raison du Covid, avait entamé une extension vers le centre-ville. Pour cette 24e édition, le choix a été fait de poursuivre dans cette voie, à titre expérimental. « Afin de pouvoir recevoir de nouvelles formes artistiques et trouver des solutions au site de la ville haute devenu mal adapté aux grands rassemblements, l’extension du festival en ville basse est une nécessité », assurent les organisateurs.
Ville basse et ville haute
Plusieurs spectacles auront ainsi lieu dans la ville basse, au square Couchot à côté de l’église Notre-Dame, sur les terrasses de Griesheim surplombant l’Ornain, place Reggio, Quai Victor-Hugo, Place des Minimes, dans la cour de la crèche Elisa ou encore au parc de Marbeaumont.
La ville haute ne sera bien sûr pas oubliée avec des animations concentrées sur le secteur de l’ancien château (de la tour de l’horloge au musée).
Théâtre en plein air, concerts, cirque contemporain, performances en public, le festival se concentre toujours sur les arts de la rue en privilégiant l’originalité et le spectaculaire. Pas moins de 40 compagnies, animations et spectacles participatifs sont programmés, soit 90 représentations en tout.
On aura droit à une faux alunissage, à du funambulisme, à des fanfares, à une parodie de conférence « pour une vie épanouie », à un spectacle interactif sur le thème du complotisme, à un cours de gymnastique complètement décalé. Ou encore à un spectacle d’anticipation où les personnages auront pour espace scénique une imposante grue de chantier, pour ne citer que quelques-unes des représentations. Ça promet…
Frédéric Thore