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Le chef des pompiers de Breuvannes raconte sa mission humanitaire en Ukraine

Les trois casernes devant des véhicules à la mécanique infatigable.

Samedi 18 juin, à la salle des fêtes de Breuvannes-en-Bassigny, Bruno Beunet, chef de centre à la caserne de Breuvannes-Damblain, a relaté devant une quarantaine de personnes, un périple en Ukraine d’une semaine, sous la forme d’une mission humanitaire auprès des habitants de ce pays meurtri par la guerre.

Vitaliy, considéré par Bruno Beunet et son épouse Sonia, comme leur troisième enfant, est ce jeune garçon, l’une des petites victimes de la catastrophe de Tchernobyl en avril 1986. Chaque année, en été, il revenait à Breuvannes afin de bénéficier d’une nourriture lui apportant l’équilibre dont il avait besoin.

Aujourd’hui, Vitaliy est âgé de 22 ans est devenu un pompier professionnel à Kiev. Il a constitué un lien très précieux dans le périple que Bruno et son fils Bastien ont décidé d’effectuer jusqu’en Ukraine (parcours d’environ 2 400 km), en compagnie de quatre sapeurs pompiers du Var.

Deux camions, dès 4 h, ce vendredi matin 27 mai, ont pris la route, à travers l’Italie, la Slovénie et la Hongrie, cette dernière présentant une frontière commune avec l’Ukraine. Une première complication est apparue à cette frontière hongroise, puisque deux pompiers sont refusés, n’ayant pas de passeport. La barrière de la langue compliquait les échanges, heureusement les pompiers ukrainiens et Vitaliy ont permis de passer en Ukraine.

Le déchargement des deux camions (médicaments, matériel de premier secours s’est effectué dans un gymnase servant d’entrepôt. Les voyageurs ont alors été conviés à visiter plusieurs casernes et l’école des jeunes pompiers.

Solidarité bilatérale

Bruno et ses collègues ont ressenti une grande solidarité des deux côtés (français et ukrainien), le moral a été reboosté. Les pompiers de France ont été touchés de voir un matériel vétuste (par exemple une grande échelle en métal très lourde lors des interventions, une fosse dangereuse à l’intérieur de la caserne). De bons moments ont été vécus lors des visites dans de vieux villages de montagne, même un télésiège a été spécialement ouvert pour l’équipe. Les collègues ukrainiens dirigés par Vassili, responsable de la sécurité étaient fiers et contents de la présence des Français. Nos pompiers ont passé quatre jours dans un cocon protecteur, des jours émouvants, parmi des gens marqués par une guerre qu’ils ne comprennent pas. Il est évident qu’on ne voulait pas montrer aux Français les ruines des immeubles bombardés dans Kiev.

Bruno Beunet espère bien retourner en Ukraine dans des circonstances plus favorables et donner aux gens de là-bas du bonheur et apporter la solidarité du peuple français.

De notre correspondant Gilbert Ozenne

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