Un appel du 18 juin chaudement célébré
MEUSE
Samedi 18 juin, au matin, les élus locaux se sont retrouvés à 10 h 30 devant le monument aux morts de Meuse, afin d’honorer la mémoire du grand homme que fut Charles de Gaulle. Les JSP (Jeunes sapeurs-pompiers) étaient présents en rang aux côtés de leurs instructeurs, les anciens combattants levaient les drapeaux et plusieurs habitants des communes associées s’étaient déplacés. Romary Didier, maire de Val-de-Meuse, a rappelé les qualités du Général qui ont permis de réunir tout un peuple, sur le territoire occupé et hors des frontières, afin d’entrer en résistance active contre l’ennemi terrassant. Jean-Pierre Vinot, adjoint et maître de cérémonie, a fait lecture du message du ministre des armées, Sébastien Lecornu. Lequel a insisté sur le pouvoir d’une voix qui a fédéré au-delà du possible des millions de résistants, en les encourageant à poursuivre la lutte au péril de leur vie. Puis, Jean-Pierre Lafosse, président des anciens combattants de Val-de-Meuse, a donné matière à la voix du général en lisant le texte de ce fameux Appel du 18 juin 40, se terminant sur ces mots : « Quoi qu’il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ». À méditer encore aujourd’hui, en ces périodes tumultueuses. Sous un soleil de plomb, Jean-Pierre Vinot a énuméré les jeunes gens morts pour Meuse, en distinguant chacun d’entre eux. De Maurice François, soldat deuxième classe au 152e régiment d’infanterie en 1914, mort au combat en Alsace, à Bernard Krieg, victime civile décédée à Meuse le 13 juin 1940 au cours d’un bombardement du village, Jean-Pierre Vinot s’est fait, quant à lui, la voix de ces hommes en les resituant un à un dans leur fait de guerre.
Bernard Vallon est ensuite décoré de la médaille du mérite fédéral pour son investissement au sein de l’association des anciens combattants.