Qualité des eaux de baignade : feux verts pour la Haute-Marne
Environnement. Pour permettre au grand public de trouver un environnement de baignade de qualité, l’ARS Grand Est organise le contrôle des sites de baignade de la région et publie chaque année un classement de la qualité des eaux de ces sites. En Haute-Marne, ils sont classés en « excellente qualité ».
Les contrôles visent à prévenir l’exposition des baigneurs aux différents risques sanitaires liés à la baignade. Le classement montre que 95 % des sites de baignade dans le Grand Est disposent d’une eau de bonne qualité au regard des normes européennes. Le classement des sites est établi en fonction des résultats de prélèvement des quatre dernières années (2018 à 2021). Ce mode de classement est représentatif de la qualité de l’eau du site et de sa réelle vulnérabilité naturelle.
Dans le Grand Est, 74 sites surveillés
Sur les 74 lieux de baignade naturelle déclarés dans les 10 départements du Grand Est (et dont l’accès n’est pas réservé à l’usage exclusif de la clientèle de certains établissements), ce classement montre pour l’année 2021 que : 66 sont classés en excellente qualité ; 4 sont classés en bonne qualité ; 1 est classé en qualité suffisante et 2 sont classés en qualité insuffisante. Qu’en est-il pour la Haute-Marne ? L’ARS surveille les lacs autour de Langres : Charmes, la Liez et Villegusien mais aussi le Der du côté d’Eclaron-Braucourt-Sainte-Livière. L’étang de la Juchère à Villars Santenoge est classé dans les « baignades artificielles » et n’a pas d’attribution de classement.
Pour les baignades haut-marnaises, c’est carton plein. Elles ont toutes le classement excellente qualité pour 2019, 2020 et 2021.
Pour évaluer la qualité des eaux, les sites réglementés sont donc régulièrement surveillés par les équipes de l’agence régionale de santé et les exploitants des sites de baignade.
Le contrôle sanitaire de l’ARS porte sur la recherche de germes témoins de contamination fécale (Escherichia Coli et les entérocoques intestinaux) et de certains paramètres physico-chimiques. Il pourra être renforcé, en particulier sur les sites pour lesquels une vulnérabilité à des pollutions naturelles (cyanobactéries…), accidentelles ou chroniques, aurait été mise en évidence notamment dans les profils de baignade.
L’exploitant réalise une surveillance quotidienne
Si la sécurité sanitaire des baigneurs n’est pas assurée, l’ARS peut demander temporairement la fermeture des sites de baignades pour rechercher les causes de pollution.
L’exploitant du site de baignade quant à lui réalise quotidiennement une surveillance de la qualité de l’eau (observations, analyses physico-chimiques) et veille à l’absence de risque sanitaire pour les usagers. Pour rappel, il appartient aux exploitants des sites de baignades de décider de la date d’ouverture de leur site pour la saison estivale 2022, d’organiser les conditions d’accueil du public et de déclarer la baignade auprès de l’ARS. Ensuite, l’ARS recense l’ensemble des déclarations d’ouverture en début de saison et diligente les analyses de contrôle de la qualité de l’eau avant l’ouverture et tout au long de la saison.