Redistribution des vice-présidences au Département
Vendredi 24 juin, dix vice-présidents seront désignés au Conseil départemental contre huit actuellement. Et Céline Brasseur-Maizière n’en fera plus partie.
Il va y avoir du changement dans les vice-présidences du Département lors de la séance du 24 juin. Juste après son élection, le président, Nicolas Lacroix, avait opté pour une équipe resserrée de huit personnes, avec la parité. « Céline Brasseur-Maizière vient de démissionner », précise ce dernier. La raison est professionnelle. « Il y avait une difficulté avec l’Agence d’attractivité et son poste à l’Office de tourisme», reprend-il.
« Aujourd’hui, nous avons de nouveaux enjeux, comme la reprise des routes nationales ou l’attractivité. Nous allons passer à dix vice-présidents car il est nécessaire de muscler l’équipe », estime Nicolas Lacroix.
Cet ajustement arrive un an après la mise en place du nouveau Conseil départemental. Si les sept vice-présidents restants seront manifestement reconduits, probablement avec des ajustements dans leurs missions, on devrait voir trois nouveaux élus monter en puissance et intégrer l’équipe des proches de Nicolas Lacroix.
« Une incompatibilité avec mon futur poste à l’Agence d’attractivité »
Contactée, l’intéressée a apporté des précisions sur la façon dont les choses se sont passées. « D’un côté»», expose Céline Brasseur-Maizière, « Nicolas Lacroix souhaitait réorganiser et compléter les vice-présidences, avec deux postes supplémentaires. De l’autre, se posait pour moi la problématique de mon transfert à l’Agence d’attractivité ». Pour celle qui est actuellement directrice de l’office de tourisme Destination Chaumont, il y aurait en effet « incompatibilité entre mon poste de vice-présidente et mon futur poste de directrice de pôle, cela a été analysé par des avocats spécialisés. Il fallait donc que je démissionne de mon poste de vice-présidente. J’aurais pu le faire plus tard, mais comme c’était concomitant avec le choix de Nicolas Lacroix de faire évoluer la composition de son bureau, cela faisait donc d’une pierre deux coups. » Quant aux « bruits » évoquant un désaccord avec le président de la collectivité, la troisième vice-présidente déléguée à la Vie collégienne et à l’e-administration n’a pas souhaité s’exprimer à leur sujet.
S. C. S. et L. F