Marathon du Lac du Der : « Bravo, c’est super ce que vous faites »
ÉVÉNEMENT. La neuvième édition du Marathon du Lac du Der s’est déroulée dimanche 12 juin, entre Saint-Dizier et Giffaumont-Champaubert. Avec quelques nouveautés et une ambiance toujours appréciée par les coureurs et suiveurs.
Dimanche 12 juin, 7 h 45, avenue de Belle-Forêt-sur-Marne, Saint-Dizier. C’est le coup d’envoi de la neuvième édition du Marathon du Lac du Der. Un nouveau challenge réussi pour l’association CapDer et l’ensemble des partenaires et bénévoles mobilisés, de la cité bragarde à Giffaumont-Champaubert. « Le départ va être donné dans 2 minutes. Bon courage à tous ! », lançait au micro Daniel Conroy, président de CapDer, qui donne déjà rendez-vous en 2023 pour les dix ans.
Top départ
Le coup de feu retentit. C’est le départ pour les athlètes, mais aussi pour les navettes qui doivent acheminer les relayeurs des épreuves en duo et quatuor, à leurs points respectifs. C’est le cas par exemple à la Cornée du Der, aux 20e et 21e kms.
Si le passage de témoin se déroule de façon express, certains en profitent pour s’échanger quelques mots. Comme Mathieu, dossard 2139, à bout de souffle, mais qui reste lucide pour demander : « T’es garé où, au fait ? », à son collègue. Pas le temps d’expliquer en détail : « Là-bas, à droite », lui répond son binôme en indiquant – semble-t-il – Eclaron avec sa main droite. Dans la même zone, se trouve l’un des dix points de ravitaillement proposés tout au long du parcours. Eau, oranges, bananes, gâteaux secs… Certains en profitent pour se reposer quelques instants, et se rebooster grâce aux musiciens installés.
Même son de cloche à l’arrivée, à la station nautique de Giffaumont-Champaubert. « Bravo Madame, bravo Monsieur, c’est super ce que vous faites », clame Daniel, spectateur admiratif. Malgré l’usure, ils sont nombreux à lui répondre « merci ». Une fois la ligne franchie, ça débriefe entre amis : « J’ai fait 2 h 59, en-dessous de ce que je voulais faire », avant de passer de l’autre côté de la barrière et d’encourager les derniers arrivants. C’est aussi ça l’esprit du marathon.
Louis Vanthournout