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L’effondrement de trop !

Des gravats sortants jusque sur le trottoir, l’effondrement du la maison qui a eu lieu à une heure de passage, aurait pu être dramatique.

FAITS DIVERS. Passée la stupéfaction après l’effondrement de la maison rue du Cardinal-Morlot, c’est la colère des habitants de ce quartier qui se fait entendre, pointant du doigt les lenteurs administratives, les batailles d’experts et le « zèle excessif » des Bâtiments de France.

Encore choqués par l’effondrement du numéro 7 de la rue Cardinal-Morlot, jeudi 9 juin, les riverains et voisins mesurent la gravité des faits. « La veille, des ouvriers travaillaient à l’intérieur, à un jour près il y aurait eu des morts ! », explique Yvette, riveraine. « J’avais la main sur la clé, prête à rentrer chez moi avec mes enfants que je ramenais de l’école quand tout est tombé. Les enfants étaient couverts de poussière. Avec le recul je me dis que nous aurions pu être blessés ou pire », avoue Virginie, propriétaire de la maison voisine du bâtiment sinistré. Mais, au-delà du contre-coup, c’est la colère qui prend le pas dans ce quartier où les effondrements s’enchaînent depuis plus de cinq ans. En effet, avant l’incendie de décembre 2017, qui a détruit le 3 et endommagé le 5 de la rue Morlot, il y avait déjà eu l’éboulement de façade rue du Mont. Plus récemment, en octobre 2021, un pignon s’est effondré rue Walferdin entraînant le relogement de huit familles et la fermeture d’un commerce. Le 6 janvier 2022, c’est à nouveau un pignon qui s’effondre rue Lelièvre… Trop, c’est trop pour les habitants qui attendent une action forte des pouvoir publics pour pouvoir vivre en sécurité chez eux.

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