Un impératif : valoriser les productions

En introduction de cette journée, Jean-Olivier Lhuissier, directeur général de Sépac-Compagri a dressé le bilan de l’année 2021 et tiré les enseignements.

« La météo inédite de 2021, avec un niveau de pluviométrie atteignant parfois les 125 mm, a mis en danger une récolte qui s’annonçait pourtant prometteuse. La quantité a été là mais pas la qualité. Malgré tout, Compagri-Sépac a collecté plus de 500 000 tonnes de céréales. » Un bilan dont il faut tirer des enseignements et au premier chapitre : la rémunération des agriculteurs et la valorisation des productions. « A l’heure actuelle, la souveraineté alimentaire et l’origine France ont retrouvé des couleurs. Mais, si vous n’êtes pas en mesure de qualifier les tonnes produites, certaines portes seront d’ores et déjà fermées », a insisté le directeur général. Jean-Luc Vauthier, directeur de Vauthier-Sépac, filière d’alimentation animale, a d’ailleurs annoncé que l’entreprise suivra les évolutions de la société pour garantir la qualité due aux clients et consommateurs. « Nous avons distribué 65 000 tonnes d’aliments avec des formules personnalisées et adaptées. A l’heure actuelle on fournit des produits secs ou humides, mais nous présenterons plus de produits humides, qui ne demandent pas de recourir à des énergies coûteuses. » Des contrats qui ont tous été honorés par Compagri-Sépac et c’est un point sur lequel Jean-Marc Longuet, président de la société a insisté : « Si nous voulons conserver l’équilibre économique de tous, il faut honorer les contrats, quoi qu’il en coûte. »

Un bilan dans un contexte très perturbé mais qui affiche une dynamique du groupe bien décidé à embrasser les missions futures, comme l’accompagnement des agriculteurs dans le diagnostic carbone.