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Saint-Dizier : Quand les écoliers font leur cinéma

Le réalisateur parisien, ici à droite, a aidé les élèves à réaliser leurs films.

ENSEIGNEMENT. Les élèves des écoles Charles-Péguy et Diderot, ainsi que de Chamouilley et Moëslains mènent un projet cinématographique avec un réalisateur parisien. Le 30 juin, les 24 films d’animation qu’ils auront réalisés seront projetés sur grand écran au Ciné-Quai.

Aller au cinéma, les enfants adorent. Mais pour voir leurs propres films, c’est encore mieux ! C’est exactement ce que feront les élèves des écoles de Charles-Péguy, Marnaval, Chamouilley et Moëslains, le 30 juin. Tous se retrouveront au Ciné-Quai pour assister à une séance spéciale où seront projetés les 24 films qu’ils préparent depuis le mois de janvier avec un réalisateur parisien, Simon Leclercq

Ce projet ambitieux s’inscrit dans le cadre d’un projet artistique globalisé autour de l’astronomie et du cinéma. Côté astronomie, les élèves de CE2, CM1 et de CM2 ont reçu la visite des bénévoles du club de Valcourt et ont été invités à se rendre à l’observatoire. Côté cinéma, donc, les enfants planchent sur des courts-métrages d’une minute environ, fabriqués en stop motion, une technique qui consiste à réaliser une animation étape par étape, image par image.

Images et voix off

Hier, à Charles-Peguy, dans la classe de Florie Cordaro, deux groupes d’élèves étaient au travail. Pour faire bouger une soucoupe volante en phase d’atterrissage, les enfants déplacent de quelques centimètres leur engin volant, puis prennent une photo. Encore quelques centimètres et de nouveau une photo. Pour simuler la fumée, du coton est posé au sol et change d’emplacement une image à la fois. Un travail minutieux. Normalement, un film se décompose de douze images par seconde. En stop motion c’est autant de photos. Mais pour faciliter la tâche des petits réalisateurs, leur nombre a été descendu à huit. Malgré cela, l’illusion du mouvement est là. 

Simon Leclercq et l’enseignante surpervisent les tournages tandis que dans la pièce d’à coté, d’autres élèves enregistrent des voix off avec David Dorkel de Canopé. « C’est un projet très complet », explique Florie Cordaro, « On avait, en plus, l’exigence d’incorporer dans les films la mythologie grecque, parce que c’est le thème de la classe. » Avant même de tourner, il a fallu créer des histoires de toutes pièces, écrire des scripts et dessiner des story boards. Des semaines de travail. Ainsi, sans même s’en rendre compte, les élèves ont travaillé sur l’Histoire, la science, la conjugaison, l’orthographe, l’éducation à l’image, et bien d’autres matières. Tout en faisant travailler leur imagination.

Frédéric Thore

f.thore@jhm.fr

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