L’expérimentée contre la novice !
Finale dames : Iga Swiatek (POL) – Coco Gauff (USA)
La finale dames (15 h, samedi 4 juin) met aux prises deux joueuses que l’on risque de voir un petit moment en haut du circuit. Iga Swiatek, 21 ans, N°1 mondiale, annoncée grande favorite en début de tournoi, en est à 34 succès de rang sur le circuit WTA. Pour l’Américaine Coco Gauff, pour la première fois en finale de Grand chelem, les données sont claires. « C’est fantastique d’affronter Iga. Je n’ai rien à perdre. C’est certainement la favorite, indéniablement, sur le papier. Mais lorsque je foulerai le court, je jouerai de manière décontractée, je déploierai mon meilleur tennis, et ce qui arrivera, arrivera », déclare, tout sourire, la native d’Atlanta, en 2004, élevée à l’académie Mouratoglou. Très rapide, dotée d’un gros service, et un coup droit bombé gênant sur terre battue, elle a les moyens de contrarier la Polonaise à la précision chirurgicale.
Quand elle déclare qu’elle n’est pas favorite, c’est sans doute vrai. La Polonaise mène 2-0 dans leurs face-à-face, avec un succès, sur terre battue, à Rome, l’an passé, et un autre à Miami, sur dur, cette saison. Plus jeune joueuse à atteindre la finale depuis Maria Sharapova, en 2004, Gauff, qui n’a pas encore lâché un set en route, est également en finale du double avec sa compatriote Pegula.
De son côté, la Polonaise, au jeu très solide, après son succès ici même en 2020 contre une Américaine, Madison Keys, semble avoir les faveurs du pronostic. « J’essaie de traiter ces matches comme tout autre match. C’est assez stressant et je l’accepte. Je veux continuer à faire le même travail. Cela se passe plutôt bien. Je suis consciente que mes adversaires sont parfois stressées. Il s’agit d’un état d’esprit et de la préparation pré-match », explique la Polonaise. Concernant sa future adversaire, Swiatek, qui a connu peu de soucis pour en arriver là, est excitée. « Je suis heureuse qu’elle joue bien, qu’elle a de bons résultats, puisqu’elle a également subi des pressions importantes dans sa vie. Elle est toujours la plus jeune, celle qui est censée représenter l’avenir du tennis. Cela devait être difficile. Mais je suis heureuse tant qu’elle s’en sort bien, parce que je suis certaine qu’il lui a fallu beaucoup d’énergie pour y arriver. »
Entre les deux joueuses de la nouvelle vague, dans un tennis féminin sans leader, ce choc promet.
N. C.
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