Coupez, zombie et caméra !
Signé Michel Hazanavicius, « Coupez ! » explore les coulisses du tournage d’un film… jusqu’à l’arrivée d’impitoyables zombies. Un brin kitsch et nanard, le long-métrage donne le ton à l’éternel combat pour le Survival final. En salles depuis le 25 mai.
À tout huis clos, sa malédiction ! Au démarrage de “Coupez !”, des comédiens se retrouvent dans un bâtiment désaffecté pour le tournage d’un film amateur, type “série Z”. Ils échangent des banalités, se maquillent, transmettent des techniques d’arts martiaux. Tout se passe bien, en somme. Pourtant, l’arrivée progressive d’une horde de zombies assoiffés vient perturber le bon déroulement de la production. Un à un, chaque membre de l’équipe tombe, devenant un mort-vivant. Les disputes s’installent, le combat prend place. Et ce, jusqu’à l’ultime Survival, devant l’étoile de sang. Coupez ! Déjà ?!
Dans une reprise étroite des codes du film d’horreur japonais, « Coupez ! » est clairement ce qu’on appelle un film dans le film. Cinéaste amateur de films « rapides, pas cher et dans la moyenne », Rémi Bouillon (Romain Duris) reçoit un jour la visite d’une productrice japonaise, Matsuda (Yoshiko Takehara). Cette professionnelle du cinéma charge Rémi de réaliser un film d’une demi-heure sur la base d’un film d’épouvante nippon. Le tout doit être tourné en direct et sans fioriture. Un sacré défi qu’on suivra jusqu’au jour J, avec tout le casting : Nadia/Natsumi (Bérénice Béjo), Raphaël/Ken (Finnegan Oldfield), Aya/Chinatsu (Matilda Lutz), Armel/Yamakoshi (Sébastien Chassagne) et Jonathan/Akira (Raphaël Quenard). Dès lors, on se demande : y aura-t-il des problèmes ? Suspense !
Aldric Warnet
