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Les gendarmes mobilisés après la fugue d’un mineur à Langres

Un adolescent a fugué samedi 21 mai, et les gendarmes ont aussitôt engagé des recherches. Trois jours plus tôt, la disparition d’une personne âgée avait été jugée inquiétante. Dans ces deux affaires à l’heureuse issue, les gendarmes ont été alertés tardivement. Quand le temps joue contre leurs investigations.

L’alerte avait été donnée en début d’après-midi samedi 21 mai par l’entourage de l’adolescent, dans les Quartiers Neufs de Langres. Ce mineur de 16 ans et demi avait fugué. Aussitôt, les gendarmes du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG), de la brigade de Langres et des militaires de l’intercommunalité de Bourbonne-les-Bains ont été mobilisés pour le rechercher. En patrouilles, ils demandaient aux passants s’ils avaient vu un adolescent dont il donnait des éléments de description physique. « Sans indice sur la direction de fugue, inutile de convoquer l’hélicoptère ». Le Commandant Nicolas Dupin, numéro Un de la Compagnie de Langres, précise que le jeune homme avait fait savoir à son entourage qu’il fuguait « pour la journée ». Sauf qu’à cet âge difficile, impossible de se contenter de cette déclaration.

Au milieu de la nuit de samedi 21 à dimanche 22 mai, la mère du fugueur a alerté les gendarmes : son fils venait de rentrer chez elle, à Chaumont. Le jeune homme a été entendu par les gendarmes, hier dimanche après-midi.

Il avait quitté Langres assez tôt en réalité, et il avait pris le train à Langres, en direction de Chaumont, où il a erré une bonne partie de la journée.

Deux disparitions, deux alertes tardives 

Mercredi 18 mai, les gendarmes de la Compagnie de Langres avaient recherché un homme de 84 ans, dont la disparition avait été jugée inquiétante. La fugue de l’adolescent samedi 21 mai n’était pas ainsi qualifiée. Toutefois, ces deux affaires amènent le Commandant Dupin à rappeler que, « dès que les gens s’inquiètent, ils appellent le 17 ». La vitesse de déplacement d’une personne est en effet estimée à 4 km par heure. Tarder à prévenir les gendarmes revient à complexifier leurs recherches, en les ralentissant déjà. Or, dans ces deux disparitions presque coup sur coup, « plusieurs heures se sont écoulées » avant que l’entourage les alerte. Par ailleurs, non seulement l’adolescent avait fugué en tout début de matinée, mais dans un milieu urbain. Où la multiplication des axes routiers, ferroviaires, autoroutiers constituent autant de lignes de fuite précisément, qui rendent extrêmement difficile de définir celle que la personne recherchée a empruntée.

Fabienne Ausserre

f.ausserre@jhm.fr

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