Un projet artistique pas bête…
La classe d’élémentaire d’Olivier Husson a participé à un projet artistique sur le thème de l’animalité intitulé “Si j’étais un animal”.
Tinta’Mars est à l’initiative de ce parcours créatif. Cette association s’efforce, depuis près de 35 ans de donner accès à une proposition culturelle de qualité sur le territoire du Pays de Langres, notamment en direction du jeune public (0-14 ans). Autour de trois axes – la rencontre avec les œuvres et les artistes, la pratique dans différents domaines artistiques et l’acquisition de repères culturels -, l’association met en place des Projets artistiques globalisés (PAG). A travers des temps de résidence dans des classes, les élèves peuvent échanger avec des artistes professionnels, exprimer leur créativité, se confronter aux techniques et aux exigences d’une discipline par sa pratique, réfléchir sur leurs expériences, interpréter leurs émotions et les faire transparaître dans leur travail. Autant d’occasions d’aiguiser leur regard artistique.
Pendant trois jours, la semaine dernière, Aurélie Hubeau, marionnettiste et metteuse en scène de la compagnie Méandres, est venue dans la classe pour interroger le regard des élèves sur les animaux, les petits, les grands, les connus, les moins connus, les beaux, les moins beaux… Des expériences créatrices sont proposées aux élèves et convoquent les arts de la marionnette, le théâtre, les arts plastiques. Chaque séance a débuté par un échauffement physique pour une mise à disposition corporelle, mentale et sensorielle des enfants. Et elles se sont achevées par un temps de discussion sur les activités réalisées. Les élèves ont notamment réalisé un travail corporel sur l’animal en mouvement. Ils ont trouvé dans leurs corps différentes manières de se déplacer en mobilisant articulations, impulsions, vitesses, rythmes. Puis, chacun a choisi un animal, l’a dessiné et défini un attribut (un élément corporel) qu’il pourrait ajouter sur le corps pour lui ressembler. Enfin, des recherches documentaires ont permis d’enrichir les connaissances sur la vie de l’animal. Puis, place à la construction de ces becs, ailes, griffes, queues… La difficulté a été de solidariser ces éléments sur le corps de l’enfant.
Enfin, les élèves ont réfléchi sur les perceptions que peuvent avoir les animaux de nous. Ils ont ainsi imaginé ce que pourraient penser un oiseau, une martre ou encore un escargot à la vue de certaines situations humaines. Ces recherches ont permis la création de courtes séquences en théâtre. Une séance de restitution avec les autres écoles participant à ce projet sera réalisée dans les semaines à venir.