Une 18e édition de la Corrida du JHM sous le signe du changement
La 18e édition de la Corrida du Journal de la Haute-Marne, samedi 8 septembre 2018, emprunte un nouveau parcours hors du centre-ville. Rendez-vous ce samedi sur le site Issartel.
Ce samedi, pour la 18e édition de la Corrida du Journal de la Haute-Marne, les coureurs présents comme les spectateurs vont découvrir le nouveau parcours. A ce jour, l’OMS a recueilli 477 inscrits, toutes courses confondues (Corrida Kid, Corrida Open, 10 km). Un chiffre supérieur à l’an passé. L’armée et l’école de gendarmerie fournissent plus de 200 coureurs. Avec moins d’extérieurs pour le moment. Combien seront-ils au départ ? Difficile à dire. Peut-on parler de corrida en dehors du cœur de ville ?
Exit le centre-ville, après les problèmes liés à la sécurité et le mécontentement d’une partie des commerçants. «C’est une décision collégiale prise après la réunion de bilan de l’an passé», assure-t-on du côté de l’OMS, co-organisateur avec le JHM de l’épreuve, qui souhaite éviter les polémiques et aller de l’avant. Sans oublier les 80 bénévoles présents pour que tout cela se passe bien, ainsi que le soutien des clubs locaux (ECAC athlétisme, ECAC triathlon, AS Bologne, AJPC).
Place désormais à un parcours menant du CFA bâtiment à la caserne des pompiers, avec retour par la piscine pour une arrivée devant le lycée Bouchardon. Trois boucles à effectuer pour rallier les 10 km. Au rayon des nouveautés, outre les différentes animations tout l’après-midi au stade Daniel-Louis, les primes sont désormais équivalentes entre les hommes et les femmes.
Un parcours un petit peu plus dur
«Le dénivelé est de 28 m contre 22 m sur l’ancien parcours. La première boucle est un petit peu plus longue que les deux autres. Cela s’annonce un petit peu plus difficile, même si je pense que les chronos seront similaires. Les coureurs craignent que les spectateurs se massent autour de Gagarine, comme ce qui se fait au Solex, avec les animations, et que le reste du parcours soit “vide”. Le point positif est que les premiers vont doubler plus facilement les concurrents, avec des artères plus larges. L’horaire de départ (19 h) va faire arriver les participants de jour et non de nuit», explique Nicolas Pirès, qui a reconnu le parcours “new look”, mercredi soir, avec une vingtaine de personnes.
Bouvier en favori
Au rayon des favoris, le Bayonnais Pierre Urruty, vainqueur en 2012 et 2017, ne sera pas de la partie. Il y aura en revanche Frédéric Bouvier, garde républicain, une “pointure” de la discipline, qui possède de très bons chronos depuis le 10 km jusqu’au marathon. Le Kényan David Chégé, qui vient régulièrement, et qui avait fini 4e l’an passé, n’est pas pour l’heure inscrit. Du côté des Haut-Marnais, les Bolognais Anthony Ricardo, vainqueur des nocturnes de Poissons sur 5 km, la semaine dernière, en pleine préparation d’un marathon à Francfort, fin octobre, et Frédéric Walczak, vainqueur du 10 km, seront à surveiller de près. Le Chaumontais Nicolas Pirès, qui vise des chronos plus tard dans la saison, pourrait se mêler à la lutte. Il peut toujours y arriver une tête d’affiche de dernière minute. Chez les féminines, Justine Taurel, vainqueur à Poissons, est elle aussi de la partie, tout comme Audrey Gentilhomme (Les diables noirs). Là encore, une tête d’affiche peut surgir au dernier moment. Réponse sur les coups de 19 h.
Nicolas Chapon
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