La première participation de Frédéric Bouvier à la Corrida du JHM

Frédéric Bouvier fait partie des têtes d’affiche de la 18e édition de la Corrida du Journal de la Haute-Marne qui se tient samedi 8 septembre. A bientôt 40 ans, ce touche-à-tout, compagnon de Christelle Daunay, et garde républicain, revient de blessure et espère faire un bon chrono.

Le Journal de la Haute-Marne : Vous faites partie des favoris de la Corrida du Journal de la Haute-Marne qui se tient samedi. Etes-vous déjà venu ?
Frédéric Bouvier : «C’est ma première participation. J’avais envie depuis plusieurs années de venir à Chaumont, mais professionnellement ou personnellement, cela n’était pas possible. Pour la petite anecdote, j’y ai effectué mon école de sous-officier de gendarmerie, en 2003. Je suis désormais garde républicain sur Paris tout en étant licencié sur Marseille. Je connais très bien Nicolas Pirès. Il m’a proposé de faire cette course. Mon ami Pierre Urruty, qui a gagné à Chaumont l’an dernier, m’avait aussi donné des échos favorables. J’ai donc vraiment envie d’y prendre part.»

JHM : Cela sera votre course de reprise après une blessure. Où en êtes-vous ?
F. B. : «J’ai en effet été blessé au mollet (déchirure). En mars, j’ai remporté le semi-marathon de Rueil-Malmaison et depuis, je n’ai plus couru. C’est très long à cicatriser. J’ai vraiment envie de remettre un dossard. J’ai fait peu de sport à côté, j’ai pris du repos. La coupure m’a fait du bien.»

«Passé une fois sous la barre des 30 minutes»

JHM : Quels sont vos principaux records ?
F. B. : «Ils commencent à dater un petit peu. J’ai commencé l’athlétisme en minimes à Aix-les-Bains. J’ai aussi été champion de France espoirs du 10 km et sur semi-marathon. J’ai aussi fait beaucoup de piste. En 2010, je suis descendu sous les trente minutes (29’46”). J’ai beaucoup de chronos entre 30’ et 30’15”. J’ai eu l’occasion de passer une fois sous cette barre. J’ai aussi terminé 3e du marathon Nice-Cannes, support du championnat de France, la même année, en 2 h 19’. Sur semi-marathon, j’ai déjà fait 1 h 05’39”. Là, je suis en début de reprise et j’espère faire un chrono entre 31 minutes et 31’30”. Je vais passer vétéran (40 ans) au 1er novembre.»

JHM : Vous êtes le compagnon de Christelle Daunay, une pointure de la discipline. Où en est-elle ?
F. B. : «Christelle a eu la chance de faire de sa passion son métier. Elle a été sacrée championne d’Europe de marathon en 2014. Elle est aussi recordwoman de France, du 10 000 m au marathon. Elle va mettre un terme à sa carrière internationale à 43 ans. C’est une histoire de famille.»
Propos recueillis par Nicolas Chapon

Ils prennent de l’avance !

C’est une vingtaine de coureurs qui ont répondu à l’appel de l’athlète chaumontais Nicolas Pirès, mercredi 5 septembre 2018, en fin d’après-midi, pour effectuer une reconnaissance du nouveau parcours de la 18e édition de la Corrida du JHM. A allure modérée, le groupe s’est élancé du départ réel pour effectuer une boucle, durant laquelle le chef de file a distillé commentaires et conseils.
Sur un parcours finalement guère plus difficile que l’ancien au centre-ville, le questionnement des coureurs, après la reconnaissance, a plus été axé sur la préparation de l’événement sur les derniers jours («ne poussez plus les entraînements, a d’ailleurs conseillé Nicolas Pirès. N’arrivez pas fatigués au départ mais au contraire reposés, avec l’envie d’en découdre et de courir. Le plaisir reste le moteur essentiel.») ; ou sur l’alimentation («privilégiez les sucres lents comme les pâtes ou le riz le jour de la course, idéalement quatre heures avant le départ, le temps de la digestion. Surtout pas après, et si vous avez mangé avant, prévoyez une petite collation à 15 h.»).
De précieux conseils pour mieux appréhender l’événement.
L. G.