Double alerte au collège de Froncles
Mardi 3 avril peu avant midi, un important dispositif a été mis en place aux abords du collège Marie-Calvès de Froncles où un incident sur des conduites d’eau, puis de gaz ont mis la zone en état d’alerte.
Les pompiers du centre de secours de Froncles ont rapidement été rejoints par les équipes de Joinville, un poste de commandement et un véhicule de prévention des risques chimiques de Chaumont, le chef de colonne de Langres et le poste de commandement de Nogent, ainsi que les gendarmes d’Arc-en-Barrois. Peu avant midi, le premier incident, consécutif à des travaux dans la chaufferie de l’établissement, a vu les ouvriers de l’entreprise percer une conduite d’eau. Un membre du personnel de maintenance a pu couper l’arrivée générale du collège en attendant de trouver une solution. Les membres du personnel du collège et les services périscolaires ont alors dû s’organiser, dans un premier temps, pour acheter des bouteilles d’eau afin d’accueillir les demi-pensionnaires qui mangent chaque midi à la cantine du collège. C’est peu de temps après cet approvisionnement d’urgence qu’une odeur suspecte de gaz a sonné la seconde alerte, une conduite avait été percée quelques instants après sur le même chantier de remplacement de la chaudière vétuste. L’absence de plans exacts des réseaux ainsi que de la signalisation des tuyaux a surpris l’entreprise. A l’heure de la pause déjeuner, 120 élèves du collèges ainsi que des enfants des écoles primaires et maternelles ainsi que les personnels de l’établissement étaient rassemblés hors-zone de danger, devant l’entrée nord, dans la cour du collège. La patience des jeunes et des encadrants aura permis une bonne gestion de cette crise qui a été réglée aux alentours de 14 h. Les conduites de gaz n’étant pas raccordées au réseau communal, l’alimentation étant interne à l’établissement, le danger a pu être rapidement maîtrisé. Les élèves et le personnel ont pu reprendre le fil de la journée après une récréation prolongée et un déjeuner chamboulé alors que les équipes de secours quittaient la zone et que les ouvriers sur le chantier attendaient le feu vert pour reprendre le travail.
