Hôpital : lettre ouverte de Laurent Aubertot
Trait d’humeur d’un néo-manifestant, c’est l’intitulé de la lettre ouverte du 2e vice-président du Pôle d’équilibre territorial et rural Laurent Aubertot, par ailleurs président de la communauté de communes Auberive Vingeanne Montsaugeonnais. Il revient sur son intervention lors du rassemblement devant l’hôpital de Langres, samedi 18 décembre 2021.
Samedi 18 décembre, rue de la Charité, 14h30. Devant l’hôpital de Langres, je monte sur un mur pour parler devant environ 200 âmes. Je m’exprime avec « énergie » : « Savoir ce qui est juste et ne pas le faire est la pire des lâchetés »… À cet instant, bonheur et colère -tout à la fois- m’envahissent. Et des questions m’assaillent : pourquoi ai-je entamé ce petit discours en citant Confucius ? Pourquoi l’ai-je prononcé avec tant de force ? Pourquoi suis-je là ? Moi pour qui la démocratie n’est jamais mieux représentée qu’en votant…
Le sens pratique pousse un pôle à Rolampont, et la politique suit… sa logique. D’où ma référence à Confucius, quand j’ai pris la parole. La puissance de mon ton tient simplement à ma passion pour notre territoire ! Mais pourquoi étais-je de cette manifestation ? Eh bien je comprends (enfin) qu’il n’y a pas de discussion sans rapport de forces. Et je suis profondément convaincu que le PETR défend la seule solution viable économiquement. Que c’est aussi l’avis de la majorité des habitants -la réunion des élus du Pays de Langres à Peigney, le résultat du sondage du CDT s’en font l’écho. Et en allant à cette manifestation, j’ai eu la confirmation que nos concitoyens ont notre territoire chevillé au corps, qu’ils veulent présider à sa destinée. Voir un ex-président de la clinique et un ex-médecin de l’hôpital publier dans la presse locale une tribune dans ce sens conforte mes convictions. Notre territoire, « j’y crois », je pense sincèrement que nous allons inverser la courbe démographique. De toute façon, à l’instar de Winston Churchill, « il nous faut agir comme s’il était impossible d’échouer ».