Sortie de crise : Nadine Lods-Mercier (CCI) veut détecter et anticiper
Directrice générale de la CCI 55-52, Nadine Lods-Mercier conseille aux entreprises qui pourraient être fragilisée par la conjoncture de se rapprocher du dispositif de Plan de sortie de crise. Mieux vaut anticiper.
Si la directrice générale de la CCI Meuse Haute-Marne n’avait qu’un conseil à suggérer aux chefs d’entreprise haut-marnais, on y entendrait forcément le verbe anticiper.
Certes, les entreprises ont été accompagnées pour faire face aux affres de la crise sanitaire. Elles ont été soutenues avec la mise en place de différents dispositifs. Las, des inquiétudes demeurent pour certaines. On connaît les vrais soucis liés au prix des matières premières, au renchérissement du coût de l’énergie. Certaines font même face à des ruptures d’approvisionnement (secteur automobile). On mesure aussi en Haute-Marne les difficultés à trouver du personnel . Et il faudra, au printemps, commencer à rembourser le PGE. Bref, pour certaines, tout n’est pas rose.
La CCI n’a de cesse de conseiller à ses ressortissants d’anticiper. Il se peut qu’existent dans tel ou tel secteur de l’entreprise des signaux faibles, comme autant de petits signes que les choses peuvent se gâter si on n’y prend garde. C’est pour elles qu’a été mis en place le Plan de sortie de crise. C’est un dispositif à multiples facettes, qui propose aux entreprises plusieurs interlocuteurs (dont la CCI) pour les accompagner si le besoin s’en fait sentir.
Le secret, Véronique Milli de la CCI l’a déjà rappelé, c’est d’anticiper. Plus tôt les conseillers sont alertés, mieux c’est. Et consulter ainsi la spécialiste qu’est Véronique Milli ou ses collègues demeure une démarche gratuite et confidentielle.
« Il est donc indispensable qu’à la moindre question, au moindre soucis, devant une incertitude, le chef d’entreprise nous contacte » explique Nadine Lods-Mercier. La directrice générale de la Chambre rappelle à dessein que la CCI Meuse Haute-Marne pilote justement cette thématique pour le Grand Est et qu’elle y a acquis des compétences.
« Face aux contrariétés, et surtout avant qu’elles ne deviennent insurmontables, les chefs d’entreprise doivent se rapprocher de nos services et s’entourer des bons conseils. La CCI a mis des moyens. On est à l’écoute ».