L’appel de la forêt guide les pas de Charles Grzybowski
Parti le 1er avril de Bretagne, Charles Grzybowski a traversé mercredi 27 avril le parc national et a fait une halte à Langres. L’occasion pour lui d’évoquer son amour de la nature et d’établir le lien forestier entre Langres et Ellwangen qui figure sur son parcours.
Ornais d’origine, Charles Grzybowski s’est lancé depuis le début du mois d’avril dans un défi à la fois fou mais aussi empreint du sceau de l’amour de la nature. L’objectif de son périple prévu pour s’étaler sur six mois, rejoindre en vélo la Pologne et plus précisément la dernière forêt primaire d’Europe à l’Est de ce pays après avoir traversé de nombreux massifs forestiers.
Parmi les étapes inscrites à son parcours qui s’effectue à raison de 60 km par jour, le parc national de forêts. « Je ne connaissais pas ce parc avant de commencer à travailler sur le parcours que j’allais suivre », confie celui qui avoue une affection de longue date par la forêt. Ayant eu une formation agricole et en anthropologie, Charles Grzybowski a toujours eu un lien avec la nature et c’est qui a permis à ce projet de germer dans son esprit.
Le principe posé, le trentenaire a travaillé pendant un an sur les préparatifs et notamment le circuit qu’il comptait emprunter à travers une douzaine de pays. Son parcours initial, Charles a dû le modifier en raison des derniers événements internationaux. « J’avais envisagé de passer par l’Ukraine et la Moldavie mais avec ce qui se passe là-bas ce n’est clairement pas une bonne idée et les habitants ont sûrement d’autres choses à faire », explique-t-il avec franchise.
Au-delà de s’offrir un réel dépaysement par le biais de son aventure, Charles Grzybowski veut également effectuer un retour à la nature. « L’un de mes objectifs au-delà de pouvoir découvrir des forêts à travers le continent est aussi de comprendre les liens qui existent encore et doivent être préservés entre l’homme et la forêt », indique celui qui avoue avoir beaucoup apprécié sa halte lingonne.
Un lien forestier Langres – Ellwangen
S’il a traversé le parc national, Charles Grzybowski a aussi passé une nuit à Langres. Une halte tout sauf anecdotique puisque son parcours est construit de manière à voir à la fois les réserves intégrales des différentes forêts mais aussi les zones peuplées qui bordent ces forêts.
« En travaillant sur mon projet, j’ai vu que Langres et Ellwangen outre le fait d’être jumelées possèdent aussi un lien fort avec la forêt proche de chacune des villes », souligne Charles. Le trentenaire a profité de ses quelques heures à Langres pour admirer sous le soleil la ville natale de Diderot. Il a aussi continué à enrichir son carnet de voyage, véritable fil rouge de son périple qu’il partage sur ses réseaux sociaux et son site (www.retrouverla foret.com).
Pierre Gaudiot
p.gaudiot@jhm.fr