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De belles retrouvailles musicales

Au premier plan, Philippe May et, sur l’estrade, Stéphane Menetrier.

Dimanche 24 avril, les Amis de la musique de Bologne (AMB) ont donné leur concert de printemps. Il s’agissait de retrouvailles musicales car il n’y a pas eu de concert des AMB depuis le début de la pandémie en 2020 sauf quelques morceaux interprétés en 2021 à l’église, à l’occasion de la Sainte-Cécile, leur sainte patronne.

Le public a été assez important. Après l’introduction de Stéphane Menetrier, président des AMB, dans laquelle il donnait un coup de chapeau aux instrumentistes pour leur fidélité, place a été faite au concert coupé par un entracte avec buvette et buffet “maison”.

A l’instar des concerts précédents, le programme était éclectique. Le premier morceau a été époustouflant, la Danse des sauvages des Indes galantes de Jean-Philippe Rameau (1683/1764). Puis, le public a été transporté dans l’Ouest américain, avec Ennio Morricone qui a composé la musique de très nombreux westerns de Sergio Leone, dans les années 60. Les AMB ont ainsi fait voyager le public un peu partout, avec un moment particulièrement fort, un hommage à l’Ukraine. Evgueniya Verstiuk a pris la baguette, pour diriger les musiciens qui ont joué un chant ukrainien, Nich yaka misiachna, composé en 1870 par Mykola Lysenko.

Comme toujours, Philippe May, chef d’orchestre, a présenté les œuvres, donnant des détails sur le compositeur. Bien évidemment, à l’occasion d’anecdotes, son humour inaltérable a fait mouche.

Les mélomanes ont été gâtés. L’oreille a été séduite par l’alliance des cuivres, des roulements de la percusion. Quand les trompettes montaient à l’assaut, c’était tout simplement magique. Selon l’ancien testament, le son, la force des trompettes, ont détruit les murailles de Jéricho.

Des moceaux très rythmés ont entraîné des personnes à battre la mesure, avec leurs mains ou leurs pieds.

Les applaudissements ont crépité. On a pu même avoir des « waouh » par un public captivé lors de l’interprétation de l’œuvre de Albert Ketèlebey (1875/1959) “Sur un marché persan”. C’était tout simplement enlevé !

« Ça fait du bien, ça nous manquait, ça remet le moral en place. Quelle joie de retrouver du monde et de plus, en musique. C’est toujours un plaisir renouvelé de les écouter », a-t-on pu entendre, par-ci, par-là.

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