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Le dispositif cocooning pour protéger bébé

Martine Pellouin, Raphaël Demettre, Fabienne Galley-Raulin, Gaëlle Baty, Sindy Coppin, Camille Rosique.

SANTÉ. Le pôle territorial Femme Parent Enfant du GHT Cœur Grand Est s’associe avec les PMI de la Meuse et de la Haute-Marne, du 25 au 29 avril, pour mettre en place la stratégie cocooning. Le but étant d’inciter à la vaccination contre la rougeole et la coqueluche de l’entourage des nourrissons pour mieux les protéger.

« Stratégie cocooning : se vacciner pour protéger bébé. » C’est le nom de l’opération nationale, lancée en 2004, pour inciter les parents et proches de très jeunes bébés, à se faire vacciner contre la coqueluche et la rougeole. Une opération à laquelle participe le pôle territorial femme-parent-enfant du Groupement hospitalier de territoire (GHT) Cœur Grand Est. Mais cette année, « c’est une grande première », explique Fabienne Galley-Raulin, sage-femme coordinatrice au GHT. L’évènement s’effectue en collaboration avec les PMI (Protection maternelle infantile) de la Haute-Marne et de la Meuse.

Semaine de vaccination

Concrètement, cela se traduit par une semaine de vaccination – du 25 au 29 avril – sur le territoire, dans de nombreux établissements de santé. Bar-le-Duc, Commercy, Stenay, Vaucouleurs, Verdun, Vitry-le-François… Sans oublier Saint-Dizier.

Une manière également de sensibiliser l’entourage de nourrissons âgés de moins de six mois, sur l’importance de se faire vacciner pour mieux les protéger de ces maladies. « On a tendance à penser qu’on ne les attrape que lorsque l’on est enfant, surtout la rougeole. Mais souvent, ce sont les parents qui les transmettent », explique Martine Pellouin, du centre de vaccination de Bar-le-Duc.

Le processus de vaccination est relativement simple. Après un entretien préalable pour s’assurer qu’il n’y a aucune contre-indication ou pas d’allergies en particulier, c’est partie pour l’injection. Quelques minutes d’observation ensuite et le tour est joué. Le jour J, seul le numéro de Sécu est nécessaire.

Deux approches différentes

En ce qui concerne la coqueluche, il y a un avantage, comme le rappelle Fabienne Galley-Raulin : « La vaccination est possible pendant la grossesse, à partir du deuxième trimestre. C’est même plus simple de le faire à ce moment-là pour anticiper et éviter une transmission. Car c’est difficile d’expliquer les enjeux juste après l’accouchement, avec l’état psychologique que cela engendre. » En revanche, comme le précise Gaëlle Baty, responsable de la vaccination au CH de Verdun, « pour la rougeole, c’est uniquement avant ou après la grossesse ».

Pour cette dernière, seules deux injections suffisent (et permettent aussi de lutter contre la rubéole et les oreillons), à 12 mois, puis entre 16 et 18 mois. En revanche, contre la coqueluche, trois doses sont nécessaires pour les nourrissons à 2, 4 et 11 mois. Elle est recommandée chez les jeunes de 6 à 11 ans, qui n’ont pas encore eu de rappel, les adultes à l’âge de 25 ans avec rattrapage possible jusqu’à 39 ans ou encore l’entourage des femmes enceintes et du nourrisson.

Les personnes qui ne pourraient profiter de cette semaine, peuvent se faire vacciner par leur médecin traitant, un pédiatre, une sage-femme, ou directement dans les PMI, comme celle de Saint-Dizier.

Vaccination à Saint-Dizier, au service maternité du Centre hospitalier, jeudi 28 avril, de 10 h à 13 h. Rendez-vous sur Doctolib, ou au 03.25.56.84.42.

Louis Vanthournout

l.vanthournout@jhm.fr

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