Expo photos à l’ancienne école Arago-Michelet
Culture. Mardi 12 avril, un collectif de sept photographes chaumontais a réalisé une exposition avec plusieurs de leurs œuvres sur les murs de l’ancienne école Arago, situé en face du Signe, place des Arts. Le style noir et blanc y est singulier.
Le centre-ville de Chaumont est fortement impacté par diverses cellules vides. C’est pourquoi un collectif de photographes, composé de sept professionnels du métier, a décidé de créer une exposition éphémère sur les murs de l’ancienne école Arago-Michelet, place des Arts.
En effet, ce bâtiment n’est plus utilisé depuis de nombreuses année et l’incendie qui a ravagé sa toiture le 2 janvier 2018 n’a rien arrangé à la situation.
« C’est un lieu de passage et cela fait longtemps que cette école est à l’abandon. Nous avons demandé l’autorisation de la mairie et de Bérénice Michelot en charge du dispositif Cœur de ville, avant de nous installer », détaille Richard Pelletier, l’un des membres du collectif.
Des photos éphémères
Ce dernier s’est associé dans ce projet avec David Jacquel, Stéfan Maurer, Benoît Couvreux, Domi Decker, Léo Poirson et Eric Girardot.
« Le but de notre démarche est de présenter nos œuvres aux passants. Comme nous avons reproduit nos photographies sur des photocopies papier en format A3 et qu’elles sont simplement collées sur les panneaux de l’ancienne école Arago, cette exposition sera éphémère », précise Domi Decker. En effet, en cas d’intempéries, les photos seront impactées.
Les photographes ont décidé de miser sur le style noir et blanc. « Chacun d’entre nous a affiché deux œuvres. Elles sont très variées, mais apportent une certaine harmonie à l’ensemble. Il y aussi des touches d’abstrait qui donnent de nouvelles visions des photographies. Cela devient presque du Street-art », poursuit Léo Poirson. Celles-ci font écho au Corner des Arts et au Signe situés à quelques mètres de là.
Même niveau pour tous
Les clichés ont été installés ce mardi 12 avril. « Nous ne dégradons rien, au contraire. Ces photographies “brutes” permettent de montrer que tout le monde peut s’y mettre. La photo est très accessible. Nous nous mettons tous au même niveau », ajoutent les membres du collectif.
Pour faciliter leur mise en place, les photos ont été découpées, comme un puzzle avant d’être collées. « Cette exposition a été faite en fonction du lieu et pas l’inverse. Nous nous sommes adaptés à la place des Arts », continuent-ils.
Le collectif envisage à présent de faire d’autres collages en fonction des lieux accessibles à Chaumont.
Caroline M.Dermy