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Maison Laurentine : l’expo d’été mise en scène par des étudiants chaumontais

Pierre Bongiovanni, responsable artistique de la Maison Laurentine, doit maintenant choisir le meilleur des scénarios.

11 étudiants en deuxième année du Diplôme national des métiers d’arts et du design (DNmade), option Espace et volume, ont dû concevoir, en seulement une semaine, toute la scénographie de la future exposition d’été de la Maison Laurentine, à Châteauvillain.

C’est un véritable défi qui était proposé aux étudiants du lycée Charles de Gaulle. Les deuxièmes années du Diplôme national des métiers d’arts et du design (DNmade), option Espace et volume ont dû imaginer de quelle façon présenter l’exposition d’été 2022 de la Maison Laurentine, sur le site de la Simone, à Châteauvillain. Il s’agit d’une véritable scénographie à trouver, sachant que l’exposition, ayant pour thème « L’épopée infinie » est faite de vidéos et d’écrans. Elle se tiendra du 3 juillet au 4 septembre prochain et a été réalisée par Rachel Deghati et Pierre Bongiovanni et produite par la Maison Laurentine.

Maquettes et vidéos

Après une visite sur site afin de s’imprégner des lieux mais aussi de prendre connaissance des images qui seront projetées, les 11 étudiants ont dû travailler en groupe et imaginer la façon de mettre cette exposition en valeur. Après une semaine intense de travail, ils ont pu présenter leurs projets devant Pierre Bongiovanni, responsable artistique de la Maison Laurentine.

Charlotte, Victoria et Tiphaine sont les premières à passer. Elles présentent, d’abord avec l’aide d’une maquette, les différents postes qu’elles ont imaginés. Une canopée d’écrans de différentes tailles allant du sol au plafond, un grand écran, cinq autres sur des cloisons mobiles et huit en hauteur dans un angle de la salle afin de créer une illusion d’optique. Elles ont également travaillé sur les assises qu’elles souhaitent de différentes hauteurs et modulables afin que tous les publics puissent les utiliser.

Immersion totale

Lise, Emma et Anaïs ont vraiment travaillé sur l’immersion du public qui vient voir cette exposition. Elles souhaitent lui faire vivre une véritable aventure en lui mettant à disposition des sièges au milieu de la salle, en cassant les angles et en créant une forêt d’écrans au milieu de laquelle il pourra circuler. Elles aimeraient également imposer un grand rideau noir à l’entrée pour que le spectateur puisse le tourner comme une page et s’immerger dans l’exposition. Elles proposent différents espaces de visualisation, reposant ou plus dans l’action et même un ensemble d’écrans au plafond.

Salma, Mathéo et Miette ont eu aussi voulu que le visiteur se perde dans la salle, qu’il soit submergé par les écrans. Là, on sort des écrans présentés traditionnellement. Ils sont presque tous au milieu de la salle, de différentes tailles et forment une énorme spirale. Impossible de la rater car les spectateurs tomberont dessus en poussant les portes. Pour renforcer ce mouvement, les étudiants ont imaginé un système de miroirs, également disposés en spirales mais au sol. Ils ont aussi voulu des assises inclinées sous le vortex pour que le visiteur puisse directement avoir vu sur la spirale. L’idée du mouvement a été omniprésente dans leur travail.

Se nourrir de ses rêves

Enfin, Laura et Margot ont voulu créer un dispositif beaucoup plus onirique, « comme sorti d’un rêve. » Elles ont créé un univers agréable et confortable avec les écrans principalement positionnés au plafond : 28 en tout de différentes tailles. Elles ont beaucoup travaillé sur les sièges des visiteurs, qu’elles ont imaginé à partir de ballons transparents regroupés dans de grands filets. Ainsi, le public pourra lui-même décider comment se tenir puisqu’ils seront modulables à l’infini. Avec ces assises, elles comptent créer de petits îlots où chacun pourrait déambuler comme il le souhaite, sans circuit défini. L’idée : se nourrir de ses rêves pour affronter le réel.

Maintenant, à Pierre Bongiovanni de faire un choix pour son exposition. « Il y a de bonnes idées et des impossibilités dans chaque projet », a-t-il expliqué aux professeurs, notamment Florence Lindecker, à l’origine du projet, et Fabien Collinet, encadrant de ce workshop. La réponse tombera bientôt et plusieurs étapes sont encore à prévoir sur place : obscurcissement de la salle, mise en place d’échafaudages, tests techniques…

Laura Spaeter

l.spaeter@jhm.fr

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