François Cornut-Gentille (LR) : « Il n’y a plus de vote d’adhésion mais des votes de rejet »
Dans le résultat du premier tour de l’élection présidentielle, le député (LR) François Cornut-Gentille voit « la poursuite de la crise politique que l’on vit depuis des années et qui s’aggrave, avec la décomposition des partis politiques que sont LR, le PS, les Verts également. Les trois grandes forces arrivées en tête dimanche ne sont plus des partis, mais des personnes. On voit bien que le vote En marche n’existe pas, c’est le vote Macron qui existe, comme il y a un vote Le Pen, un vote Mélenchon. Il n’y a plus de vote d’adhésion mais des votes de rejet. Le vote Macron, c’est ainsi le vote de ceux qui ont peur du RN. Le vote Mélenchon, c’est un vote pour que la gauche ne soit plus éliminée au premier tour… (…) Le vrai sujet, c’est pourquoi n’y a-t-il plus que des votes de peur ou de rejet ? Comment parler de nouveau aux électeurs ? C’est à ces questions qu’il nous faudra répondre » Quant au score de Valérie Pécresse, réagit l’ancien soutien de Michel Barnier, « notre candidate a peut-être été trop parisienne. Elle est courageuse, tenace, mais n’a pas su démontrer qu’il existe une force républicaine qui ne soit ni macroniste, ni populiste. » Enfin, estime celui qui sera candidat pour un septième mandat consécutif de député, « les législatives, ce sera autre chose. Les gens qui ont voté Macron ne sont pas forcément des membres d’En marche… »