Le casino de Bourbonne-les-Bains carte sur table

Entreprise. Pendant deux nuits, le casino de Bourbonne-les-Bains a fourmillé de techniciens pour installer quatre nouvelles machines à sous mais, et surtout, revoir l’intégralité de l’aménagement de la salle de jeux suite à un investissement conséquent.

Ce genre d’opération ne se déroule pas tous les ans. D’ailleurs à Bourbonne-les-Bains on ne se souvient plus quand a été mené un réaménagement intégral de la salle de jeux. A l’heure de fermer l’établissement à 1 heure, et durant deux nuits, les techniciens et personnel de salle prenaient le relais des joueurs. «On commence à sentir la fatigue, je n’ai dormi que trois heures», lance, les yeux cernés, Eric Driguez, directeur de l’établissement du groupe Joa.

Ce dernier a convaincu Joa de réaliser un investissement important, plus de 80 000 €, dans le renouvellement de la salle de jeux. Ce renouvellement concerne son agencement en premier lieu. Toutes les machines ont bougé pour être organisées en îlots. Il y en a 70 à Bourbonne. Il ne suffit pas de les transporter d’un point A vers un point B. Le travail le plus compliqué a été de les relier aux serveurs. Des kilomètres de câbles passent sous les pieds des joueurs dans un espace technique. C’est un enchevêtrement de câbles jaunes, verts, bleus. Certains ne seront plus jamais utilisés. «Cela représente toute l’histoire du casino depuis son ouverture en 2006», souligne le directeur.

«Des exclusivités»

Cet aménagement s’accompagne de l’achat de quatre nouvelles machines à sous pour plusieurs milliers d’euros. «Ce sont des exclusivités», fait remarquer Camille Goret, responsable marketing. Tous deux sont fiers d’annoncer également trois exclusivités régionales et une nationale, dans le groupe Joa, de jeux qui font donc leur apparition à Bourbonne-les-Bains.

Cette opération est sous contrôle. «Nous avons fait une déclaration préalable au ministère de L’Intérieur. «Nous avons adressé au service des Courses et des Jeux du plan d’implantation de la salle, du taux de redistribution de chaque machine», explique Eric Driguez. Ici le taux de redistribution de chaque machine est de 92 %, «pour le PMU c’est 67 %», compare le directeur.

Cet investissement doit relancer l’activité de  l’établissement de la ville thermale haut-marnaise. «On note une reprise depuis la levée du pass sanitaire, c’est plutôt encourageant. Et nous attendons la venue de 5 000 curistes dans la station. Il faut redonner envie à la clientèle de venir nous voir. Nous avons été en pause pendant deux ans avec la crise sanitaire. Heureusement, nous avons eu le soutien du groupe pendant cette période», rappelle Eric Driguez.

Ph. L.