Auto-tamponneuses dans la côte des Auges
Dans la côte des Auges, une voiture entre en collision avec une autre, ce 19 juin de l’année 1996. Et rebondit sur la partie opposée de la chaussée… où trois véhicules sont garés sur le trottoir. Total : de la tôle froissée en veux-tu en voilà. Et une grosse colère des riverains.
L’effet domino va faire beaucoup de casse matérielle, ce 19 juin 1996, à Langres. Étrillant les nerfs des riverains. Un véhicule dévale la côte des Auges. Surpris par la sortie d’un autre, que son conducteur cherche à extraire du parking de l’hôtel restaurant du Lion d’Or. L’automobiliste qui circule dans le sens de la descente le percute. Le choc propulse sa voiture sur le trottoir opposé… où trois autres sont garées. L’une d’elles est éjectée à au moins cinq mètres de sa place de stationnement, ce sera la plus endommagée de la série. Le bilan humain reste heureusement minime : une personne souffre de commotion vertébrale. Côté tôle froissée en revanche, le résultat évoque une scène de piste d’auto-tamponneuses. Or, les riverains de la côte des Auges ont précisément fait le tour de cette attraction. Des automobilistes pressés de dégringoler la rue le long de laquelle ils habitent, ils en ont assez. Alors ils comptent bien qu’un ralentisseur soit installé rapidement. Plus d’un quart de siècle après cette tornade fracassante, c’est un panneau de limitation de vitesse à 30km/h qui nous rappelle que l’artère est assez pentue pour que l’on veille à lever le pied.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr