Le Grand Langres va accueillir de nouveaux réfugiés ukrainiens
En conclusion du conseil communautaire, jeudi 7 avril, un point a été réalisé sur l’accueil de ressortissants ukrainiens sur le territoire intercommunal. De nouvelles personnes seront prochainement accueillies.
A l’instar de ses habitants qui ont fait preuve, depuis plusieurs semaines, de générosité et de solidarité vis-à-vis du peuple ukrainien, l’intercommunalité a aussi souhaité agir. C’est ainsi qu’à l’occasion du conseil communautaire du Grand Langres, ce jeudi 7 avril, qui a vu les délégués approuver les différents budgets primitifs, un point a été fait sur l’accueil de familles ukrainiennes. Il a ainsi été rappelé que la préfecture avait, au moment du début du conflit en Ukraine, sollicité les maires afin que ceux-ci recensent les logements qui pouvaient être utilisés.
Vice-présidente en charge des questions sociales, Céline Bernand a indiqué « qu’à ce jour, deux familles ont été accueillies dans des logements du Grand Langres ». La maire de Rolampont a souligné qu’il s’agissait d’une famille monoparentale qui est logé à Val-de-Meuse et d’une autre composée des deux parents et de deux enfants, qui vit pour l’heure à Rolampont.
Au-delà d’être hébergées sur le territoire intercommunal, les deux familles ont commencé à s’intégrer à travers l’arrivée prochaine à l’école et au collège pour les deux enfants vivant à Rolampont tandis que l’enfant accueilli à Val-de-Meuse fera bientôt son entrée en crèche. Une intégration qui facilite la vie des deux familles et leur permet de s’acclimater à leur vie en France.
De nouveaux logements bientôt disponibles
Après avoir présenté rapidement ce qui était déjà en place, Céline Bernand a indiqué que l’offre de logement allait prochainement s’étoffer. En effet, la Ville de Langres devrait mettre à disposition des logements conséquents pour être en mesure d’accueillir des réfugiés qui arriveraient dans les prochaines semaines. Par ailleurs, le bailleur social Hamaris, comme l’a indiqué la maire de Rolampont, va aussi « proposer des logements, vraisemblablement quatorze, pour répondre à la demande ».
Une demande qui devrait augmenter selon les éléments communiqués par Céline Bernand lors du conseil communautaire. En effet, la vice-présidente du Grand Langres a indiqué qu’une cinquantaine d’Ukrainiens allaient prochainement arriver sur le territoire et seraient, dans un premier temps, logées en collectif avant d’être installées ailleurs.
L’intercommunalité entend donc jouer à plein son rôle social, au même titre que d’autres acteurs du territoire, notamment les structures habituées à œuvrer avec des publics venant de pays étrangers et qui, pour certaines, disposent de compétences, qu’elles soient linguistiques ou sociales.
Pierre Gaudiot
L’école Langres-Marne change de nom
Dernier point à l’ordre du jour du conseil communautaire, jeudi 7 avril, le changement de nom de l’école Langres-Marne, qui avait tout de la délibération n’appelant pas de remarques, a toutefois donné lieu à une intervention de la part de Jean-Jacques Franc, au nom des élus communautaires membres du groupe d’opposition langroise “Notre parti c’est langres”.
S’il a expliqué que « nous n’avons rien contre la personne de Christian Nolot (Ndlr : l’ancien maire de Langres décédé le 1er janvier 2021), nous sommes réticents à l’idée de donner le nom d’un élu à un bâtiment communal ». Pour Jean-Jacques Franc, « le Grand Langres a sûrement d’autres chats à fouetter » que de prendre ce type de délibération avant d’annoncer que son groupe s’abstiendrait. Prenant également la parole tour à tour, Jacky Maugras et Anne Cardinal ont rappelé « combien Christian Nolot, lui-même issu du monde scolaire, était un ardent défenseur des valeurs de l’école de la République, aussi bien dans sa vie professionnelle que dans ses mandats ». Soumise au vote des délégués, cette délibération a donc été adoptée par les personnes présentes à l’exception de quatre abstentions.
Jean-Pierre Ramaget vice-président
Avant que les élus ne se penchent sur l’étude du budget primitif et de la fiscalité, une délibération a ouvert la séance et a porté sur le remplacement de Thierry Rousselle au poste de sixième vice-président. Le maire de Marac a expliqué les raisons de son retrait en tant que vice-président. « Ce poste est chronophage et je n’ai pas trouvé le temps nécessaire pour assurer mes fonctions », a indiqué Thierry Rousselle.
Unique candidat à la succession du maire de Marac, Jean-Pierre Ramaget, premier magistrat de Mardor, s’est présenté auprès des délégués, expliquant avoir déjà assuré cette fonction lors du mandat précédent. Elu avec 57 voix en faveur de sa candidature sur 75 bulletins glissés dans l’urne, il devient vice-président en charge de la ruralité et de l’aide aux communes. Par ailleurs, il aura aussi la gestion de la réflexion sur le développement du SIG sur le territoire de l’ancienne intercommunalité du Bassigny.